Wednesday, January 31, 2007

Yobi, The Five Tailed Fox (2006) - 천년여우 여우비 - Trailer

Un film d'animation coréen, je vous laisse jouer à truver les ressemblances avec les films des studios Ghibli? A part les personnages à la typo très coréenne, pour le reste, on a du Totoro, du Laputa, du Chihiro, et j'en passe... menfin, j'irais ptet ben voir, sait-on jamais...

les acteurs vendus au grand capital...

Une idée qui me trottait depuis quelques temps, un post sur cette tendance lourde des médias (mais qui fait mes choux gras en terme de recherche). L'utilisation des acteurs dans la publicité, pour le dire de façon sobre, ou la prostitution du septième art, pour le dire à la façon Ecole de Frankfurt/Adorno (cf le premier texte de prismes, si mes souvenirs sont bons)...

Je ne vous ai mis que du miam miam: Chang Dong Gun, Kwon Sang Woo, Daniel Henney...


Tuesday, January 30, 2007

EJ family

Photos de la famille d'EJ, une vieille amie datant du workcamp à Jinju (juillet aout 2001...)


Ssamzie

Quelques vues de l'expo à Ssamzie, que je n'ai pas trouvé terrible terrible, menfin, un aperçu de la création contemporaine coréenne...





Hongdae suites

Depuis quand la souris aime les graffitis?
Certainement pas depuis sa toute première interview pour Technikart à André le graffeur, mais depuis qu'elle se balade dans le quartier arty de Hongdae, qui est situé près d'une école d'art... J'ai aimé le côté Dubuffet du graff...




les rues de Hongdae

Les rues de Hongdae, c'est moins marrant de jour... Ben oui, Hongdae c'est ze quartier de la night Seoulite... Mais il n'empêche que les rues de Hongdae ne manquent pas de boutiques mignonnes et branchées de jour... Et je ne pouvais pas m'empêcher de poster une photo du Bar Aska. Il fallait le faire, hin hin. Pas eu encore de réductions à cause de mon prénom, ceci dit.







Monday, January 29, 2007

publicités (lecture: mode d'emploi)

Vous vous demandiez bien qu'est-ce qu'il raconte, l'acteur, dans la pub. Comme je suis une gentille, je vous met la traduction et la transcription visuelle de mon corpus de pubs Lotte (pas les autres, parce que je suis une vile paresseuse, et que je ne l'avais pas fait pour mon article de Master recherche, haha).
Les liens internet sont périmés, mais avaient le mérite d'exister par le passé (c'est pourquoi j'ai trainé sur youtube du coup...)

Traductions et description du corpus.

Publicité Almond Chocolate, en se regardant
(source : www.lotte.co.jp/cm/movie/almond0504_bb.wmv)
Premier plan : plan fixe, plan américain (cadré du visage vers la moitié de la poitrine). L’image est légèrement tremblante, ce qui laisse suggérer que l’image est tournée par un amateur. En haut à droite de l’image figure la marque, qui s’efface rapidement. Bae dit pendant 3 secondes « le paysage que je regarde et le paysage que tu regardes sont différents
Deuxième plan (seconde 5) : l’image est cadrée du nez aux mains de Bae. Le produit est placé en bas à gauche ce qui aurait dû constituer une place stratégique dans le cadre d’une lecture à l’orientale, mais ceci est faussé par le sous-titrage de film qui impose une lecture occidentale de l’image.
Bae dit en coréen : « cependant, le goût des Almond Choco… »
Troisième plan (seconde 6-7) : retour d’un cadrage qui remonte doucement vers le visage de Bae
Quatrième plan (seconde 8) : changement radical de l’image et du champ, Bae et sa partenaire en arrière plan sont vus en plongée, dans un espace extérieur que l’on suppose être un lieu de travail. Vue de loin, la scène fait penser à un décor de théâtre, les acteurs étant en scène et les petits carrés blancs figurant les sièges des spectateurs, ou l’on peut imaginer une prise de vue au cinéma à cause de la présence de la lumière
On entend Bae dire en coréen: « tu veux en manger ? »
Cinquième plan (seconde 9) : passage en gros plan sur l’actrice, dont on ne voit pas les yeux, prise de vue jusqu’au bassin, elle mange un chocolat, habillée d’un trench coat beige. On entend le crissement du chocolat dans sa bouche.Sixième plan (seconde 10-12) : gros plan sur Bae, mangeant un chocolat. On aperçoit un clip board dans sa main, signifiant qu’il travaille, probablement en tant que cadre. On le voit sourire après avoir mangé le chocolat
On entend la voix d’une femme dire : « Lotte, Almond Chocolate…»
Septième plan (seconde 13) : gros plan identique sur l’actrice, dont on coupe de nouveau le visage en cachant les yeux. L’image présente les deux produits : Almond Choco (à gauche de l’image) et Almond Choco Crisp (à droite de l’image). En dessous des deux produits, est inscrit « lequels des deux aimez vous ? »
On entend la voix d’une femme dire : « et puis les Crisp »
Huitième plan (seconde 14-15) : arrière plan blanc, logo de la marque en gros plan, avec écrit le slogan « o kuchi no koibito » (l’amant de votre bouche).

Publicité en marchant
(source : www.lotte.co.jp/cm/almondwalk0504.html)
Premier plan : la caméra cadre Bae de la tête au buste, et le filme en train de marcher de droite à gauche.
Il dit en Coréen: « dis donc, quand nous, on marche de ce pas » (seconde 1-2)
Il fait apparaître dans le champ de la caméra une boite d’Almond Chocolate qu’il tient dans la main droite, qu’il regarde attentivement.
Il dit : « les petites granules d’Almond Chocolate bougent au même rythme que nous » (seconde 3-5)
En finissant sa phrase, il se tourne face à la caméra, le bras levé
Deux secondes de pause, où Bae regarde fixement la caméra de face, le visage souriant. Puis il regarde de nouveau rapidement la boîte.
Deuxième plan : on distingue Bae et une actrice dans un lieu désert, l’un en face de l’autre.
Seconde 8 : Pei demande à l’actrice si elle veut en manger un.
Troisième plan : on voit l’actrice bouche grande ouverte mettre le chocolat dans la bouche
Seconde 9 : on entend le bruit du chocolat croquer sous sa dent, et la voix d’une femme dire « Lotte »
Quatrième plan : On voit Bae mettre le chocolat dans la bouche, bouche quasi fermée.
Il mange le chocolat puis sourit.
Seconde 10-12 : on entend la voix de la femme dire « Almond Chocolate »
Cinquième plan (seconde 13-14) : la caméra cadre l’actrice du nez au bassin. On voit la boîte d’Almond Chocolate à gauche de l’image, et la boîte d’Almond Chocolate Crisp à droite de l’image. En dessous est écrit : « et toi, lequel préfères-tu ? »
Sixième plan (seconde 15): arrière plan blanc, logo de la marque en gros plan, avec écrit le slogan « o kuchi no koibito », l’amant de votre bouche.

Publicité Flavono, au cocktail
(www.lotte.co.jp/cm/flavono.html)
Premier plan (seconde 1 à 3) : la scène se passe vraisemblablement à un cocktail (on ne distingue jamais clairement le visage et les tenues des invités), on entend une musique ressemblant à du tango, habillé en tenue de soirée (veste grise anthracite, cravate en soie gris perle et chemise bleu gris), on voit Bae de face, son visage est caché à moitié par le visage d’un autre invité, il sourit comme s’il venait de découvrir quelqu’un qu’il connaît.
Deuxième plan (seconde 3-4): il avance de la droite vers la gauche, évite de heurter une serveuse, sort un mouchoir bleu de sa poche de la main droite.
Troisième plan (seconde 4-5) : il passe derrière une jeune femme. Comme par magie, le mouchoir est remplacé par un paquet de Flavono.
Quatrième plan (seconde 5) : la caméra se concentre sur sa main, tenant un paquet de Flavono. En bas de l’écran apparaît la composition spécifique de ce chewing gum, à base de flavonoïdes et de xylitol.
Cinquième plan (seconde 5-7), on le voit manger le chewing gum, filmé jusqu’au bassin, en train de se frayer un chemin dans la foule.
Sixième plan (seconde 7- 12) : on le voit continuer d’avancer de face.
Une voix d’homme en Japonais indique : « c’est parce que je veux me rapprocher de toi, que Flavono s’est renouvelé. Lotte. Chewing gum Flavono »
Seconde 12 : gros plan sur les produits. En haut, écrit en blanc sur fond noir, figure le nom du produit. En dessous, on trouve trois paquets différents de chewing gum. Puis, les mentions « nouveau », « Flavono gum, haleine fraîche et bouche rafraîchie ». Dernière mention tout en bas de l’image, en petites lettres: « après l’avoir mangé, merci de bien vouloir emballer le chewing gum et de le mettre à la poubelle »
Septième plan (seconde 13-14) : gros plan uniquement sur le visage de Bae, disant en Coréen : « j’aime Flavono ».

Publicité Flavono, le matin
(www.lotte.co.jp/cm/flavono_pe.html)
Premier plan (seconde 1). Bae est filmé de dos en train d’enfiler une chemise propre. On entend le crissement du tissu. Il se trouve probablement dans une chambre d’hôtel au design épuré. Les rideaux sont légèrement ouverts. Des vêtements sont nonchalamment déposés sur le sofa.
Deuxième plan (seconde 2) : gros plan sur la main droite de Bae tenant un paquet de Flavono extra green.
Troisième plan (seconde 3) : la caméra est centrée sur le visage de Bae, de trois-quart, tourné vers la gauche. Il se met un chewing gum dans la bouche.
Une voix d’homme dit en Japonais : « le matin, à 7h30…»
Quatrième plan (seconde 4-6) : Bae est filmé de dos des pieds jusqu’aux genoux, il se lève, va vers la fenêtre, ouvre les rideaux. Sur l’écran, apparaît la mention « thé vert, flavonoïde et xylitol », rappelant les ingrédients spécifiques de ce chewing gum.
La voix masculine dit : « mon haleine renaît »
Cinquième plan (seconde 6): la caméra filme la vue de la chambre, donnant sur des gratte-ciels. Rien ne permet de déterminer de quel quartier ou de quel pays il s’agit.
Sixième plan (seconde 7): alors que la caméra filmait la vue de l’hôtel, le visage de Bae, en gros plan, entre dans le champ. Il soupire.
Septième plan (seconde 8-9) : Bae est filmé de dos, en train d’admirer l’horizon.
Huitième plan (seconde 10) : Bae est toujours en train d’admirer l’horizon qui s’offre à sa vue, les mains dans les poches. La position de la caméra ne change pas. Seuls les éléments de décor de la chambre d’hôtel (le sofa, la lampe, la rambarde de la fenêtre, le bureau) ont disparu.
A la seconde 11, apparaissent toujours sur la même image dépourvue des éléments de décor suggérant la chambre d’hôtel les trois types de chewing gums. Au dessus des chewing gums on peut lire le slogan de la marque : Flavono gum, haleine fraîche et bouche rafraîchie. En bas des chewing gums, le nom du chewing gum est écrit en lettres occidentales puis en lettres japonaises. En bas, en petites lettres, se trouve la mention : « après l’avoir mangé, merci de bien vouloir emballer le chewing gum et de le mettre à la poubelle »
On entend le bruit de la circulation dans la rue, ainsi qu’un klaxon discret.La voix masculine dit en Japonais: « Haleine fraîche ».
Neuvième plan (seconde 12-13): Bae est filmé de profil, de la tête au buste, tourné vers la gauche, en train de serrer sa cravate. Son image se reflète sur le verre de la fenêtre. Puis il se tourne et sort de l’image.
La voix masculine dit les mots « Lotte Flavono. Renewal » avec un fort accent japonais.
Dixième plan (seconde 14-15): arrière plan blanc, logo de la marque en gros plan, avec écrit le slogan « o kuchi no koibito », l’amant de votre bouche.

Publicité Rummy et les deux lettres
(source : www.lotte.co.jp/cm/rummy.html)
Premier plan : On voit Bae dans une chambre d’hôtel, plan sur la chambre, le bureau, un tableau en fond, lumière tamisée et dominante marron chaleureux. Bae est filmé de dos, le regard vers la gauche. Très rapidement, la caméra le filme en train de tourner sur la chaise, en zoomant sur ce qu’il a dans la main. Il a deux lettres cachetées. L’un des cachets est vert, l’autre est rouge. Pendant ce temps-là, une musique douceâtre défile, sur un air de guitare. Deuxième plan (seconde 2): gros plan sur la lettre au cachet rouge, que Bae ouvre rapidement, d’un coup sec. On entend le cachet se détacher du papier. Le petit bruit sec rappelle celui d’une allumette qu’on frotte.
Troisième plan (seconde 3) : on voit Bae regarder ce qui peut être dans l’enveloppe. Derrière lui, se trouve un fauteuil en cuir noir. On voit que Pei porte une chemise blanche et un pull jeté nonchalamment sur ses épaules.
Seconde 4 : apparition à gauche de l’écran, comme s’il s’agissait d’un fantôme, de deux barres de chocolat flottants, de l’image d’un feu de cheminée, ainsi que d’un verre de vin rouge et d’une grappe de raisin vert. En haut, à gauche, on peut apercevoir un bougeoir.
Quatrième plan (seconde 5) : gros plan sur l’ouverture de la lettre au cachet vert. On aperçoit des lettres de typographie gothique sur le cachet. Le petit bruit sec rappelle celui d’une allumette qu’on frotte.
Cinquième plan (seconde 6-7) : on voit de nouveau Bae en train de regarder ce qu’il y a dans l’enveloppe. Un livre est posé à gauche de Bae, sur le bureau.
A droite de l’écran apparaissent cette fois des carrés découpés, à l’intérieur dégoulinant de chocolat liquoreux. On aperçoit un verre à cognac rempli, un rideau vert, le profil d’une bouteille de cognac et trois bougies vertes.
Une voix d’homme dit en Japonais: « tu vois, le feu s’allume dans ton coeur »
Sixième plan (seconde 8) : gros plan sur le visage de Bae, semblant marqué par la jouissance ou la félicité, les yeux fermés.
Une voix d’homme dit : « Lotte »
Septième plan (seconde 9) : Bae est filmé de l’extérieur alors qu’il est dans sa chambre. Il sourit. Il tient dans la main droite un carré de chocolat. L’hôtel dans lequel se trouve Bae doit être européen, à cause de la présence de briques autour de la fenêtre. Il neige.
En bas à gauche de l’image, on a une boîte rose fuchsia (Rummy), et en bas à droite de l’image, on a une boîte verte (Bacchus)
La voix masculine dit en Japonais : « Rummy et Bacchus. De cette année »
Seconde 12 : Pae dit en Coréen (avec un sous titre vertical) : « je suis en train de chercher ».
Huitième plan (seconde 13-14): gros plan sur le visage de Bae, en train de mettre le chocolat dans la bouche. On entend le chocolat craquer sous la dent. Il sourit. La mention « je suis en train de chercher » reste en suspens. On voit encore la neige tomber.
Neuvième plan (seconde 15): arrière plan blanc, logo de la marque en gros plan, avec écrit le slogan « o kuchi no koibito », l’amant de votre bouche.

Publicité Rummy et Bacchus, la guitare (www.lotte.co.jp/cm/movie/0510rummybacchus_bb.wmw)
Premier plan (seconde 1): On voit Bae habillé en blanc et en beige, tenant une guitare à la main, dans un chambre, que l’on suppose en Angleterre, les motifs des papiers peints d’une tonalité beige rappelant l’atmosphère de marques telles que Liberty ou Laura Ashley. Bae est cadré de la tête jusqu’à mi-cuisse, l’image permet bien de saisir le décor de façon précise. On entend défiler la même musique que pour la publicité Rummy et Bacchus où il apparaît avec les deux lettres.
Deuxième plan (seconde 2-3) : changement de décor et de plan. Bae est assis au coin d’un feu dont on distingue les petites flammes et les braises. Il joue de la guitare. Le mobilier et les papiers peints ont changé de couleur, la couleur dominante est le gris-beige.
Troisième plan (seconde 4) : gros plan sur la main droite de Bae jouant de la guitare.
Quatrième plan (seconde 5-6) : la caméra filme Bae de la tête au buste, en train de jouer de la guitare. A droite de l’image, flotte par effet de transparence une rangée de chocolat au lait et une rangée de chocolat noir. On voit avec la même transparence une bouteille d’alcool ainsi que du raisin blanc.
Une voix d’homme dit en Japonais : « Tu vois, le feu s’allume dans ton cœur »
Cinquième plan (seconde 7) : on voit Bae en train de jouer de la guitare, à gauche de l’image, flottent trois carrés de chocolat dégoulinants de liqueur. On distingue une bouteille d’alcool, ainsi qu’une lumière chaleureuse qui enveloppe l’ensemble de l’évocation.
La voix masculine dit : « Lotte »
Sixième plan (seconde 8-9) : gros plan sur bae avec, en arrière-plan, l’âtre du feu. Bae sourit mais ne joue plus de la guitare.
La voix masculine dit en Japonais: « Rummy et Bacchus »
Septième plan (seconde 10-11) : Bae est assis, il rajoute une bûche dans le feu.
En bas de l’image, à gauche, se trouve une boîte rose fuchsia de Rummy et à droite, une boîte verte de Bacchus. En bas des boîtes, on peut lire la mention suivante : « comme il y a de l’alcool dans ces produits, à consommer avec modération »
La voix masculine dit en Japonais : « Cette année encore »
Bae dit en Japonais : « on a réussi à se revoir, n’est-ce-pas »
Huitième plan (seconde 12-14): Bae mange un chocolat. Il a une alliance au doigt. Derrière, la lampe est flouée. A gauche de l’image, une phrase est inscrite verticalement en Japonais, répétant ce que vient de dire Bae.
Bae ferme les yeux et sourit.
Neuvième plan (seconde 15) : arrière plan blanc, logo de la marque en gros plan, avec écrit le slogan « o kuchi no koibito », l’amant de votre bouche.

裴勇俊拍攝LOTTE 新CM

Making of et commentaires sur la pub, qui aurait été tournée dans un resto acheté par Yoon

newest lotte CF of BYJ

version épurée de la pub

Secom CF

la pub montre la vraie maison de Pae. Ironie du sort, quelques semaines après la diffusion du spot pub pour le système de sécurité SECOM, la maison est victime d'un incendie...

TVAD Bae Yong Joon SECOM

ringuardissime, cette pub. Menfin, faut bien que les acteurs coréens puissent payer leurs impôts, ou payer leurs pots dans le quartier poshissime de Apjupeong...

Flavono japanese commercial

l'autre version de Flavono. Toujours pour l'article, la représentation du Coréen respectable par excellence..

Flavono Japan Yon-Sama

Une des pubs sur lesquelles je travaille (les Almond Choco de mon corpus de base ont malheureusement disparu du web, nif nif...)

Sunday, January 28, 2007

des clips des clips des clips

Après quelques heures de glande productive sur youtube.com, comme j'ai découvert la fonction copier coller sur son blog , je me suis empressée de vous coller les sources de mon article-qui-avance-pas (si j'étais positive, j'appelle ça un work-in-progress). Menfin, arrêtons les bêtises, il doit être bouclé vendredi matin.
Régalez vous de Yoon sama, de Kwon Sang Woo et autre Kimu Taku, dans mon quart d'heure minet asiatique!

[CM]ヒュンダイソナタ(30秒)

La pub avec Yoon sama pour la voiture Sonata. Evidemment,on joue sur la fonction "réminiscence, remembrance of things past" (oui, bing, Winter Sonata) de l'audimat japonais et bingo!? (quoique, pas si sûr, pour la voiture, les Coréens au Japon...)

Sony CF

le genre de reportage dans les infos du matin au Japon...

Sony Handycam CM - Bae Yongjun

ma découverte du jour (comme ça je dormirais moins bête ce soir), une pub de Yoon sama pour Sony. De quoi alourdir sensiblement le IIB de l'article...

Nikon D80 CM featuring Kimura Takuya

La version japonaise. Quand je serais gentille, je mettrais la version coréenne (exactement la même chose, sauf que Kimu Taku y parle en Coréen, si si. Du coup, ça révolutionne mon article, si si

Morinaga avec KSW

Une tête d'ange sur un corps yummy yummy (Kwon Sang Woo fait partie de la catégorie d'acteurs coréens, corps canons) voici la ligne marketing de Morinaga pour vendre son lait. Pour un peu, j'en boirais bien un verre (non, je plaisante bien sûr, vous savez bien comme je n'aime pas le lait...)

Morinaga avec KSW

Une tête d'ange sur un corps yummy yummy (Kwon Sang Woo fait partie de la catégorie d'acteurs coréens, corps canons) voici la ligne marketing de Morinaga pour vendre son lait. Pour un peu, j'en boirais bien un verre (non, je plaisante bien sûr, vous savez bien comme je n'aime pas le lait...)

BYJ in Lotte CF

encore

BYJ in Lotte Almond Chocolate CF (1)

encore pour le boulot...

Jeux de regards

Jeu pratiqué souvent dans le métro, quand je n’avais pas de romans passionnant à lire. Regarder les gens vivre dans cet espace public, et le privatiser à souhait. Ça commençait par le journal. Quoi de plus public que la presse. Qu’à cela ne tienne, le journal, c’est ce bien que vous privatisez par sa consommation, et son achat bien sûr. J’adorais lire par dessus l’épaule des gens. Voir leur réaction. Professionnelle de la mauvaise foi quand j’étais prise sur le fait. Viennent ensuite les livres. Regarder la couverture du livre, surtout lorsque l’heureux possesseur de l’ouvrage me charmait par son absorption dans le dit-ouvrage et par sa présence tout court. Le livre reste l’arme suprême de protection contre la publicisation de l’espace métro. Drogue douce scandée par les arrêts de métro. Rien ne pourrait en interrompre les effets sinon les bousculades et autres mouvements de foule. Drogue qui me manque dans les lignes de Seoul. Je me souviens, à Paris, que j’avais –quand j’étais adolescente et désirable- toujours dans mon sac un Kant pour décourager tout fâcheux lourdingue de m’enquiquiner. Qui aurait cru que les Fondements de la Métaphysique des Mœurs m’auraient fait rencontré un charmant agrégatif de philosophie ?
Il me plaisait de me raconter des histoires, de lire dans ces regards l’histoire d’une vie, dans un non-regard, une façon de regarder, ou un maquillage des yeux. Le fatigué, l’amoureux, la stressée, le stoïque, la branchée, etc etc.
Ce jeu avait pris fin dans les lignes tokyoïtes peu propices à ce jeu. Tokyo, c’est cette ville où l’on s’interdit de lire dans le regard des autres, où le seul regard acceptable se pose sur ses chaussures, son portable, son livre, son journal ou son manga. Rien ne vient de toute façon se prêter à ce jeu, mes victimes usuelles se pliaient en quatre pour paraître le plus antipathique possible, drapées dans leur monotonie relevée de fatigue. Rien donc, pour happer le regard, si ce n’est quelques exceptions dans les quartiers modeux de Harajuku ou de Shibuya, où les tenues vestimentaires hurlaient d’elles même leur envie de raconter une histoire, si triviale soit elle.
Ce jeu-là, il m’est revenu à Seoul. Le métro de Seoul est devenu le lieu de toutes mes incertitudes concernant ce jeu là, alors que je venais d’être désabusée par Tokyo. Théâtre si l’on veut, d’ailleurs. J’y étais actrice malgré moi par mon silence forcé, ou ma présence indélébile dans le paysage. Je jouais à dormir dans le métro au début. J’avais appris ça dans le métro à Tokyo. Donc, à Séoul, je comptais les stations de métro : de Bangbae (maison) à Hongdae (capitale de la nuit séoulite), quatorze stations, avant de fermer les yeux . Mais finalement, le poids des regards était plus fort que moi, il fallait que je me réveille et que j’affronte leurs regards. Pourtant, mon corps s’était conformé aux normes séoulites. J’avais minci avant d’arriver ici, histoire de ne pas sentir la stigmatisation liée au culte du corps qui règne ici. J’avais même adapté ce visage aux codes coréens, que ce soit la coupe de cheveux ou le maquillage, même des ongles à la coréenne, des chaussures et des sacs bien d’ici. Rien n’y faisait. Ces regards dans le métro interrogeaient ma différence. Regards teintés de racisme, de curiosité voire de drague. Il fallait bien faire quelque chose contre le poids de ces regards pluriels. C’est alors que je suis retournée à mes vieux jeux parisiens. Avec délectation, peut-être pas, mais avec une certaine conscience professionnelle, celle de la petite chercheuse en herbe pour qui toute observation est bonne à cueillir. Cela commençait par le journal. En France, un journal, ça se jette, au milieu, c’est laissé sur la banquette. Vérité encore plus vraie depuis l’arrivée des gratuits. A Tokyo, peuplée d’individus propres, le journal se jette à la poubelle à recycler une fois sa consommation achevée. Seoul se place à mi-chemin de cela. Séoul n’a pas de leçon à donner à Paris au niveau de la propreté de ses rues (si ce n’est qu’au moins, à Seoul, sauf le vendredi soir, je peux marcher les yeux fermés). Seoul connaît aussi l’avalanche de journaux gratuits (les Focus, Metro etc). Une chose intéressante, qui vient donner de l’eau dans mon moulin sur les phénomènes communautaires en Asie (voir article précédent sur mes projets d’articles plus sérieux). Ici, les gens, une fois qu’ils finissent de lire un journal, gratuit ou non, le laissent sur le porte bagage situé au dessus de leurs têtes. Ainsi, l’information circule le plus démocratiquement (ou, le plus citadinement, si vous préférez) du monde. Le journal a donc un lectorat exponentiel. Dont la popularité n’a semble-t-il pas été encore mise à mal par la téléphonie mobile. D’ailleurs, la téléphonie mobile, j’y viens… Au Japon, vous n’avez pas le droit de parler au téléphone. Je trouve cela assez absurde, pour avoir pris certaines lignes de train de banlieue tokyoïtes où ma conversation téléphonique m’aurait parue nettement moins bruyante que celle de, par exemple, au hasard, sans rancune aucune, de trois dames dans la soixantaine avancée discutant avec entrain du dernier DVD de la série coréenne qu’elles avaient visionné, ou du dessert qu’elles venaient d’avaler. Pour parer à cette obligation de silence, heureusement, le message existe. Donc, au lieu de conversations endiablées, place à la gigue effrénée du pouce. En Corée, où bien sûr, on essaie de mieux faire que le grand frère (nanananère. C’était trop tentant, ça rime et ça casse le côté sérieux de la chose), nous sommes passés à l’ère de la téléphonie son et images. Ainsi, bien sûr, le métro vous permettra de croiser les incontournables accros de musique, mais aussi les téléphiles adorateurs de séries télévisées (statistiquement parlant, vérification tout à fait empirique…). Ces téléphones sont de véritables petits bijoux, tentateurs à souhait. D’ailleurs je ne sais pas comment je n’ai pas résisté à eux. Enfin, si, je sais. Première raison : mon statut d’étrangère sans visa et a fortiori sans Alien registration card, qui me condamne éternellement à la téléphonie type mobicarte. Deuxième raison : mon statut de fauchée, qui ne peut pas se permettre de claquer la bagatelle de 200 euros dans un téléphone qui ne sera même pas compatible avec la France. D’où l’investissement dans mon téléphone d’occasion (avec appareil photo et écran couleur SVP) acheté et négocié en coréen à Yongsang, temple de l’électronique. Le seul bug, c’est qu’il est tout en Coréen…. Enfin, bref… La souris dans tout ça, prend un malin plaisir à observer, fureter, et au besoin, baragouiner quelques mots en coréen, si si. Il faut dire que –oulala- la lecture du plan de métro en coréen par la souris peut encore provoquer des réactions d’émoi et d’admiration dans le métro coréen, ce à quoi je réponds poliment, avec un sourire franchement teinté d’humour, « ben voyons, si je savais pas lire le plan de métro, je serais la dernière des tâches. Vous feriez comment pour survivre à Seoul sans parler et lire coréen ? Je veux dire, pour assurer des besoins primordiaux tels que manger, dormir et migrer (vers Hongdae et Gangnam au hasard bien sûr)


Bref, tous ces petits détours, pour vous annoncer un petit projet qui trotte dans ma tête depuis quelques temps, mais dont l’envie s’est concrétisée samedi soir après des retrouvailles avec une vieille amie coréenne, rencontrée à Jinju cinq années auparavant. J’ai l’intention –si le temps me le permet, donc, si je ne m’écroule pas de fatigue dans ma piole surchauffée, ou si je ne succombe pas à la tentation de regarder la suite des épisodes de All In, la série télé avec Lee Byung Hun sur un joueur de casino… vous voyez, après mes séries télé pour ajumma (les dames) coréennes, je poursuis ma coréanisation plus branchisée)- d’écrire quelques petits articles dans ce blog dans la rubrique « portrait d’une génération ». Ici, finalement je rencontre un paquet d’expats, amis d’amis etc, tous enseignants d’Anglais (comme c’est original) en lycée coréen ou chez Berlitz, très sympas au demeurant, passant les cinq premières minutes d’apprivoisement à me répéter « oh, that’s amazing. You’re French, but you speak English so well !” (Alors, mes chers compatriotes, vous serez priés de passer rapidement à l’heure anglaise, pour que je n’aie plus à entendre ce genre de commentaires. Allez, pour vous faire peur un coup, si vous continuez à ne pas bien parler les langues, vous allez finir par ressembler à ces vilains Américains unilingues… fin de mon quart d’heure anti américain… hahaha, je vais encore me faire taper sur les doigts par mes amis américains !). Bref, mais il m’arrive aussi de rencontrer des amis coréens, datant de Jinju (mon workcamp dans la campagne profonde l’été 2001 à cuisiner du kimchi, dormir par terre, marcher tous les jours deux heures pour avoir accès à la nourriture etc, pour s’occuper de gamins séoulites en manque de campagne. C’est très bobo avant l’heure tout ça, j’en conviens) ou autres hasards des rencontres (les amis de mes amis sont toujours mes amis). A travers un regard pas très neutre, parce que teinté d’amitié, j’avais donc l’intention de brosser le portrait d’une génération, la mienne, voire celle de jeunes trentenaires. Parce que mes amis ont ici quelque chose d’éminemment attachant (enfin, attention, je ne dis pas que mes amis à Paris ou Tokyo ou ailleurs ne le sont pas, hein), et que je voulais juste que vous sachiez un peu à quoi ressemble ces gens avec qui je partage quelques verres de soju, de généreuses portions de cuisine coréenne et beaucoup d’éclats de rire… Je vais essayer de m’y mettre cette semaine, j’ai deux trois portraits en tête. Toujours des work-in-progress. Vous l’avez compris, je suis toujours aussi insatiable, toujours angoissée par la finitude des choses…

Thursday, January 25, 2007

quelques idées

Je me met à travailler. On dirait que les souris ne dansent plus. Oui, le grand chef fait des apparitions à des horaires impromptus (quand la souris a envie de piquer un roupillon après le déjeuner…), donc je me dois d’avoir l’air éveillée alors que la sieste me tend les bras (chaleur tropicale dans mon bureau, versus froid glacial dehors…).
Bref, des idées viennent, forcément.
Disons que j’ai enfin bouclé la phase numéro 1 de la retranscription de mes entretiens, celle sur la consommation des programmes de télé asiatique au Japon, et que j’ai soumis quelques idées au patron hier. Idées appréciées, à rediscuter aujourd’hui. J’aimerais collaborer à la rédaction de cet article, sur le paysage audiovisuel en Asie, et plus particulièrement l’importation de programmes télévisés asiatiques dans les pays asiatiques. Ça pourrait bien sûr m’aider à mûrir mon projet de thèse si la thèse me tente toujours ( ?) sur le thème de « consumption of pop culture commodities in North-East Asia and the emergence of a epistemic community in Asia », où, pour faire original, au départ, on part un peu d’un ruminage/recyclage/assimilation de Papa Habermas et Benedict Anderson, pour arriver à je ne sais quoi. Enfin, si, un truc européaniste un poil, sur la nécessité d’une communauté de sens, pour permettre l’émergence d’une communauté politique en Asie (et youpla, un petit poil de Stefan Collignon, chapitre 4 de son merveilleux cours de politique financière et budgétaire de l’Union Européenne, à ceux à qui ça rappelle des souvenirs…) etc etc. Ce qui signifie qu’il serait temps que je me mette au mandarin, à moins que je trouve des victimes anglophones pour mes prochains entretiens… Mes neurones ont constaté combien il est facile et rapide de rouiller. Par l’odeur alléchée, la souris a piqué quelques livres « théoriques » sur la télévision asiatique, posés en pile sur bureau de grand chef. Et puis, comme dirait mon ancien maître de mémoire, les livres, c’est bon pour ma santé mentale, ça me donne une armature théorique qui me fait cruellement défaut itou itou. Sauf que là, la lecture avance à deux à l’heure… On voit que consommer de la télévision à haute dose pendant mes vacances (même deux épisodes de Winter Sonata, c’est pour dire…) a été drôlement nuisible pour mes neurones. Il est temps de passer à la vitesse supérieure…

Qu’est ce qui émerge de tout ça ??
Bien. Tout d’abord, hier, passé ma journée à naviguer sur le net à la recherche de blogs de fans de Corée au Japon (yen a un petit paquet, rassurez vous, donc pas de chômage pour la souris). Résultat surprenant de cette recherche. Les hommes bloggent, et je dirais même, pas des tous jeunes (genre des quarantenaires, ou des cinquantenaires. Enfin, si je dis ça, je risque de me faire cramer par mes chefs alors chut). Pas honte pour un sous de déclarer leur flamme pour les séries télé coréennes, si si, (genre, j’adoooore Dae Jang Geum, connu sous le nom de Changgumu au Japon). Donc aujourd’hui j’ai eu confirmation empirique de ce que m’avait dit la productrice de NHK, que la vague coréenne touchait aussi les hommes à cause de la gastronomie et du côté historique de la série Dae Jang Geum (non, ce n’est pas le physique de l’actrice qui fait la différence).
Autre projet d’article donc, à soumettre à grand chef aujourd’hui (aujourd’hui on fait tout valider avant son congé aux states pendant quelques semaines) : « Communities of a Rebirth : networks of Japanese fans consuming Korean dramas ». Où il est question de l’originalité du marché japonais pour le hanryu (la vague coréenne), à savoir des fans pas toutes jeunes pour des séries qui ailleurs en Asie plaisent d’abord et avant tout à des fans de mon âge, voir un poil plus âgés. Pourquoi je parle de rebirth, me direz-vous ? Il faut dire que le hanryu provoque un rajeunissement chez ces dames, qui se retrouvent projetées dans leur enfance et leur adolescence dans leurs têtes. Si si, je vous jure. J’ai des extraits d’entretien qui le prouve ! Rebirth aussi parce que le hanryu les réconcilie avec la télévision (voire les vampirise), parce que jusque là, la télévision japonaise avait quelque peu désavoué cette frange de la population. Le hanryu permet aussi à ces fans de ‘redevenir humain’, d’exprimer des émotions jusque là refoulées, niées. Dans une société connue pour sa réserve, sa timidité à exprimer les sentiments, cela s’apparente à une petite révolution en soi à mon sens.
D’autre part, face à des relations sociales parfois en berne dans la société japonaise, la passion pour ces séries télévisées mène à la création de nouveaux réseaux de sociabilité, passant par les blogs, les fans clubs et les réunions de fans mensuelles (pour un repas, et un visionnage de DVD généralement).
Bref, au lieu d’une adoration à la otaku (je suis dans mon coin, et je consomme tout seul), on se trouve face à une adoration à la pyong (terme coréen, pour ces fans avides d’échanges d’information etc).
Bref, aussi trivial qu’il puisse paraître, la série télévisée coréenne pourrait ainsi assurer une fonction cathartique. Maintenant, après ces quelques paragraphes pleins de neutralité axiologique (si si, n’est ce pas formidable… je deviens une grande fille), passons à la critique.
Il est –bien sûr- parfois dérangeant d’interviewer ces dames fans de séries coréennes. Je ne le cache pas, moi ça me paraît étrange de voir ces dames s’amouracher de Coréens qui ont l’âge de leur propre fils. Elles le disent elles même. Nous sommes à la fois maman et amante de ces Coréens. Qu’on se le dise. Œdipe où es tu ? Et quand je parle de retour en enfance, c’est parfois brutal. Il faut voir ces liesses de femmes attendant leurs stars à l’aéroport de Narita (je n’y vais pas bien sûr, mais les infos sont là pour retranscrire ce genre de chose) ou lors des fans events (là oui, pour avoir fait des enquêtes de terrain pendant le fan event de Lee Byung Hun…)
Enfin, le marché japonais pour les dramas et les films coréens, vous vous en doutez, c’est une poule aux œufs d’or pour les exportations coréennes. Donc, maintenant, l’offre coréenne pourrait être déterminée par la demande japonaise en terme de contenu. Ce qui, à mon sens, pourrait présenter un risque pour la qualité future de la production coréenne. Parce que, ce qui plait dans les films et les séries coréennes notamment, c’est le rythme, lent. Je m’en suis bien sûr décroché plusieurs fois la machoire (notamment pour Eraser in my head et April Snow, summum d’ennui). Quand certains dialogues sont spécialement taillés pour plaire à une audience japonaise, pour moi ça commence à devenir problématique (je pense à Bae Yong Joon disant à l’actrice dans April Snow : « tu es une femme au foyer, mais tu sais, c’est formidable comme activité», ce qui a dû bien sûr tomber droit dans les cœurs de milliers de fans japonaises pour qui « Yoon, il sait parler aux femmes », je pense à Lee Byung Hun dont le film n’a pas fait un chiffre formidable et n’a pas reçu des critiques top mais qui a fait un carton au Japon). Le cinéma n’est pourtant pas là pour caresser les spectateurs dans le sens du poil non ? Enfin, ceci m’est personnel, et c’est encore mon vilain côté élitiste qui ressort. J’oublie que c’est l’entertainment qui fait augmenter les ventes…

Me reste encore à boucler cet autre article, sur « Taming the Hatred/Beloved : the Representation of the Otherness in Entertainment Programmes and Commercials, the Korean Japanese case”. J’ai l’impression que ça va être un éternel work-in-progress. Je guette la télévision coréenne depuis que Kimura Takuya est apparu dans une publicité pour Nikon en Corée, voir si d’autres n’apparaîtraient pas (deux heures de regardage de télé quotidienne, c’est bon pour mon apprentissage de la langue)… Un Kusanagi de SMAP pourrait pourtant faire l’affaire, il parle coréen… Mon corpus commercials japonais stagne, la période des fêtes a été néfaste pour le couple Yoon-Lotte, que de pubs Lotte avec des patineuses, retombées de Turin obligent. Mon corpus entertainment augmente à mes dépends. Bistro SMAP (une émission où ce boysband vieux comme le monde –d’ailleurs, son démantèlement est prévu pour fin 2007- invite des personnalités à prendre un repas cuisiné par leurs soins) s’amuse à inviter des stars coréennes quand je ne suis pas devant la télé au Japon. Donc, pas vu Lee Young Ae (diffusée 4 jours après mon départ) ou Seong Sun Hung (diffusé un jour avant que j’arrive). Pas vu non plus Rain Pi (enfin, si, merci le téléchargement, mais comme ceci m’a valu quelques cookies sur mon ordi, j’arrête…). Voili voilou. C’est donc un éternel recommencement, une tache sans fin… mais bon, on s’accroche. D’ailleurs, je vais vous laisser, et retourner au travail… La suite au prochain numéro

Gargouilles

Au secours je me coréanise!
Outre le temps passé dans ma piole le matin à arranger ma tête avant de sortir -ici, les Coréens accordent énormément d'importance à l'apparence physique et vestimentaire...- voici que mon estomac m'annonce fièrement qu'il s'est adapté à la culture locale. J'en veux pour preuve ma réaction tout à l'heure face à mon plateau repas super équilibré (oui, je me mets à la télé coréenne, c'est pas mal pour apprendre la langue. Ah, les apprentissages hétérodoxes de la langue coréenne par la Souris, après l'apprentissage par les chansons et les films...). Un peu fusion food, entre le nabe japonais et le kimchi-bibimpap-trucmuche. Tout simplement des légumes bouillis (poireau, chou chinois, champignons noirs, champignons blanc, soja: bravo, la souris, 5 légumes, c'est bon pour ma santé et ma ligne), du kimchi (indispensable, bon contre le rhume???), du riz, un oeuf, et on mélange le tout. ça fait mongmong food (de la bouffe pour chien) aurait dit la cuisinière de notre dortoir à Gwangju, très attentive à ce que nous mettions dans nos assiettes (et à comment nous présentions ça). En tout cas, tout à l'heure, je n'étais pas très enthousiasmée par la perspective de mon plateau télé mais quand j'ai ouvert le super pot de 5 kilos de kimchi, mon estomac s'est tout simplement mis à crier famine. Au fin fond de moi-même, la Franco-Japonaise que je suis s'est sentie trahie par ses propres entrailles. D'un autre côté, pardi, faut bien survivre...

Sunday, January 21, 2007

cagibi de souris, alias koshiwan

Vous vouliez savoir à quoi ressemble un trois metres carrés à Seoul? Voici à quoi ressemble ma chambre. Heureusement, cette fois, grand luxe, le papier peint a été refait à neuf (ce qui n'est pas le cas de la chambre dans laquelle j'aurais du être, mais que je n'ai pas prise, because no internet, j'ai gueulé...) et miracle de miracle, j'ai un frigo. ça c'est vraiment du luxe, je suis drôlement contente de pouvoir stocker mes petits légumes itou (si si, chers parents je mange équilibré). De plus, me permet aussi d'avoir de l'eau fraîche la nuit. Pratique parce que je descend trois litres d'eau par jour, au regard de la chaleur tropicale qui règne dans ma piole, merci le ondol qui chauffe par le sol. Résultat je dors en ptit culotte tout en ayant la sensation de vivre dans un sauna. La fête. Par contre, faudra m'expliquer pourquoi il fait glagla dans la salle de bains commune a contrario.
Chers parents, si vous tombez sur ces photos et que vous trouvez que ça fait bazar (pourtant, c'était juste avant l'invasion du linge propre...), eh ben tant pis. On peut pas faire mieux en l'absence d'infrastructure de rangement (telles que des bibli ou des étagères en rab')

Les Coréens sont-ils calins?

Mais bien sûr qu'ils sont calins!
La preuve par l'image. Ce happening artistique qui a lieu dans tous les coins branchés/à forte circulation dans la ville. On vous offre des calins dans la rue. Mais si :)

Insadong, tournage

Quand il y a un attroupement en Corée, faut regarder, parce que sait-on jamais, on peut voir de la star. Apparemment, ce fut le cas ce jour là à Insadong dans une toute petite allée. Faut dire que faire un tournage à Insadong en plein samedi après midi alors que les rues sont bondées, c'est vachement malin. Menfin.
Je ne connais pas les acteurs etc; quoique, l'une des têtes me disait quelquechose. Ceux qui identifient les personnes ci présentes gagnent des smarties.

un anniversaire très international

Nous fêtions samedi soir l'anniversaire de Hanna, ma cops et collègue de travail (tout à droite sur la première photo) ainsi que de Tamika (deuxième de gauche). Resto chinois à Hyewha puis pot au bar comfort zone à Hyewha.
Soirée très internationale puisqu'étaient invités des Sud Africaines, des Canadiens, des Américaines, une Franco Jap (moi donc, pour la représentation du vieux continent...) donc un mix intéressant. La plupart bosse (ou se fait exploiter, selon les points de vue) chez Berlitz comme prof d'Anglais. Dans le bar, il y avait un Slovaque, un Indien, une fille venant de Mongolie, une Chinoise, un Français de Grenoble, tous des boursiers de la NIIED comme Hanna (les veinards).


A minuit, avec Chil (à gauche sur la dernière photo), nous avons testé la validité de la pumpkin theory. Pumpkin theory. Coined by Aska Monty. Refers to the fact that you'd better run out of any bar at 10.50 pm or 11 pm depending on where the bar is, so as not to go back home by foot or by taxi.
Bref, pour quelques 10 petites minutes, je me suis retrouvée à une station de ma maison, donc retour papattes avec Chil, à papoter sur le racisme en Corée etc.

Hyewha

Le coin où je créchais en guesthouse en mai dernier (pas cher, 10 euros la nuit en dorm, le double en chambre single). Hyewha est un des coins où il faut sortir la nuit (après la rue de la soif - Lille, souvenirs souvenirs- voici l'Avenue de la Soif, j'ai nommé Daehangno!) Un de mes bouiboui favoris. 1000 wons (soit 80 cents) les 8 mandus (boulettes de viande).
Généralement je commence par "고기만두하개츄세유"(un plateau de mandu viande SVP)
ça finit par "닷시김치하개츄세유" (euh... encore un plateau de mandu, au kimchi...)

Un stand de fritures. En hiver, c'est pratique, ils mettent des cloisons pour retenir la chaleur...

le coin des palais... Changgeokgung et Changgeonggung

Un peu de culture voyons... les palais royaux vus de loin pour cause d'horaires d'hiver...

Et immmanquables vendeurs de nourriture pas très équilibrée...

Une occupation artistique warholienne




Insadong

Insadong, le coin à touriste pour acheter des souvenirs




A côté de Jogyesa, en route vers Insadong, on trouve de jolies maisons hanok. Bon, comme ce sont des petites rues un peu sombre, niveau image, ça donne pas grand chose, et les maisons hanok de Cheonju étaient plus belles, j'en conviens...


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