Monday, April 30, 2007

free hugs in Tokyo

Les «calins gratuits» s'exportent au Japon
Par Liberation.fr avec AFP
LIBERATION.FR : lundi 30 avril 2007
6 réactions
Un groupe d’étudiants japonais s’est donné pour mission de sortir leurs compatriotes de leur légendaire réserve en leur offrant des «câlins gratuits» dans la rue.

Leur campagne s’inspire d’un mouvement lancé à Sydney par un Australien, Juan Mann, à partir d’une idée simple: se planter debout en pleine rue avec une pancarte, où est écrit en anglais «free hugs» («câlins gratuits»), et enlacer ceux qui sont tentés.

Chaque week-end, les étudiants investissent Harajuku, un quartier branché fréquenté par les jeunes Japonais et de nombreux touristes.

Dans un pays où le contact physique est rare tant les Japonais sont réputés timides, l’opération «câline» surprend, voire embarrasse, les Tokyoïtes, mais amuse en revanche les étrangers, bien plus nombreux à se prendre au jeu.

Ce genre d’embrassades ne fait pas, il est vrai, partie des moeurs nippones. Si la poignée de main est répandue, elle y est encore considérée comme une habitude occidentale adoptée surtout par les milieux d’affaires.

Psychologue à Tokyo, Orie Shimizu considère toutefois les marques de tendresse publiques comme un désir naturel et sain, qui ferait du bien aux Japonais, «Les câlins donnent miraculeusement l’impression que la vie est belle», selon elle.

Si Mme Shimizu doute que le mouvement «free hugs» soit la solution à long terme, elle juge que ces contacts physiques pourraient avoir une influence positive sur les phénomènes de violence et le taux de suicide (un des plus élevés au monde) au Japon.

Commentaire de la souris: Seoul fut plus rapide... j'en ai vu dès janvier dans les rues séoulites, nananananère. Voir archives dans le présent blog!

Yoonsama et les sous

Bae Yong Joon, un coréen qui plane toujours sur le box office japonais
le 14/2/2007 à 6h55 par Jean-Paul Porret

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Yon Sama, le 3 décembre 2006 sur l'ïle de Jeju


Les chaussettes Yon Sama...L’acteur coréen Bae Yong Joon est toujours idolâtré au Japon, au point d’être surnommé Yonsama, ou seigneur Yong ( !). Une histoire d’amour qui ne semble pas vouloir s’arrêter. La presse vient de publier, pour la première fois, les revenus du bellâtre coréen. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que ça continue de bien marcher pour lui.

L’histoire débute il y a trois ans. Sur le petit écran japonais déferle « Fuyu no sonata », la sonate de l’hiver, une série coréenne à l’eau de rose. Un parfait inconnu va alors prendre le cœur des ménagères nipponnes. Le succès de la série est sans précèdent. Sa mièvrerie répond sûrement au manque d’amour qu’éprouvent certaines femmes japonaises.

Toujours est-il que la carrière de Bae Yong Joon, rebaptisé Yongsama, est lancé. Plus rien ne l’arrêtera. L’hebdomadaire Shukan Bunshun fait les comptes.


Bien qu'assez peu connu dans son pays, Bae Yong Joon n’en est pas moins l’acteur coréen qui y paie le plus d’impôt. Il faut dire qu’avec un revenu déclaré de 45 millions dollars en 2005, Yongsama impose le respect (surtout qu’un tiers de ceux-ci revient à l‘état coréen). La quasi-totalité de cette somme provient du Japon ! Le plus incroyable, c’est que seulement un quart de cette somme proviendrait de ses cachets d’acteur.

La majorité de ses revenus serait donc le fruit des produits dérivés. Car en plus du succès télévisuel, puis de celui des DVD et autres produits dérivés sur la sérié, Yongsama a fait de sa personne son fond de commerce. Du porte-clefs à la tasse à café en passant par les chaussettes et la pince à cravate, il est partout. On ne compte plus le nombre de publicités dans lesquelles il apparaît, au Japon. Cela lui a même value le surnom de « Chaebol sur pattes » (les Chaebol sont ces super conglomérats coréens omniprésents dans l’économie du pays, on peut citer par exemple LG ou Hyundai).

Histoire de battre le fer tant qu’il est chaud, Yongsama a ouvert un restaurant à Tokyo. Le moindre repas y coûte 80 euros. Malgré cela, le restaurant ne désemplie pas, pour preuve, il faut attendre deux mois pour obtenir une table.

Enfin, il devrait prochainement jouer dans une coproduction nippo-coréenne. Le but avouer de son agent : faire des lieux de tournage « un véritable pèlerinage » pour les touristes japonais(e)s. En d’autres termes, réitérer l’exploit de « Fuyu no sonata ».

Ce même agent déclarait récemment que le film devrait rapporter au minimum 60 millions de dollars, et ce rien qu’au box-office. Quand on sait que Bae Young Jun pourrait en revendiquer entre 60 et 70%, il a de quoi rester amoureux des Japonaises encore un petit moment…


Source: La Corée aujourd'hui

Commentaire de la souris: eh bien, qu'il les continue, ses pubs, surtout au Japon... ça me donnera plus de matière à réfléchir hehehehe

vu sur la Corée aujourd'hui (web)

La théorie économique de la minijupe inquiète les Coréens
le 24/4/2007 à 5h01 par AD

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Dans les rues de Séoul...Les jupes sont de plus en plus courtes en Corée, n'importe quel passant à Séoul le constate... Mais ce phénomène de mode cache-t-il une inquiétante perspective économique ? Un débat qui agite gravement la presse coréenne...

C'est le Chosun Ilbo qui a lancé la question. Ses reporters ont enquêté courageusement, et ils ont constaté que les minijupes, apparues massivement dans les rues coréennes en 2003-2004, deviennent de plus en plus courte.

Les journalistes ont pris les mesures. La taille moyenne cette année sera de 23 cm. Des marques pour les jeunes vont même vendre des modèles de 21 à 22 cm. Un employé du célèbre magasin Shinsegae pronostique même gravement des modèles à 20 cm. C'est très au-dessus du genou.


Qu'on se rassure, la Coréenne ne se dévoile pas si facilement. Le raccourcissement s'accompagne d'une mode des bas et des collants de plus en plus couvrant.

Mais voila, il existe une théorie économique qui affirme que les bas rétrécissent en cas de récession. Des économiste affirment que de manière subliminale et inconsciente, la gent féminine recherche ainsi la protection masculine en cas de crise...

Interrogés, 50% des clientes du grand magasin Hyunday à Séoul affirment croire en cette théorie. 50% affirment qu'il s'agit juste d'un phénomène de mode. Et du résultat du régime minceur collectif subi par la majorité des Coréennes...

Sunday, April 29, 2007

Bonjour tristesse

Morning. I open the newspaper. First page, summary, I see Maestro Rostropovitch’s picture. So, new concert in Tokyo these days? A closer look at the picture gives me the explanation about this picture: Maestro passed away. As Sagan said, bonjour tristesse.

I remember… More than three years ago, did my very best to try to see that sir when I was an intern (you-know-where). It was like a game. My boss challenged me: “you have an hour. Where’s Rostropovitch? He plays that day in Tokyo, that’s all I know...” The mouse took up the challenge. Thirty minutes later, after calling the three most important concert halls and producers in Japan, I got the piece of info!
Maestro was affiliated to XXX producer (known for taking regularly care of Russian artists, hence a communist persuasion), will perform at YYY concert hall in Tokyo, and is staying at ZZZ Hotel from that day to that day.
I really wanted to meet him. I am a musicians’ daughter, after all. So, I was pretty happy to hear that Maestro was willing to meet my boss for a lunch, but had a little demand: to have an interpreter that speaks English, French, and Japanese.
Strange but true, guess what. I did not know that many people in the office that could do that… so I marched proudly to the office, with my best weapon, Maestro’s demand… which was my free ride ticket to be at the meeting. Unfortunately, the lunch was cancelled owing to a last minute private concert at the Imperial court…

The mouse thought it over and over… and managed at last to have that meeting at my boss’s office. Let’s elude that cancelled dinner at the big boss’s, which let my boss, her assistant and myself have one of our biggest laughs, a memorable one, at the office. I did not know that a big boss could compare himself with… a doormat.

The meeting, had it. I saw him, the great man who drew his cello that day in November 1989 to celebrate the Fall of that Wall. I talked to him, he hugged me, with all the well known Russian style warmth. I remember his sparkling eyes, his kindness, his jokes. We laughed when the Maestro played the player’s role, to pick up my boss, in a “come on in my datcha, so that I let you know about my Russia…”, or when he looked at me with a witty smile and declared: “this cute girl looks like a mouse”. I had it, his signature, for my sis, who used to play a bit of cello, on a Bach cello partitas, so that she gave up killing the partitas and our ears… Well, one of the best remembrance of my internship. I saw a page of History, a page of music history. A moment of magic in my internship. I even managed to hear a bit of his cello, in the far away, when I was talking to his producer…
Maestro, thanks for coming. Rest in peace…

My stay in Japan was unfortunately stamped by sad events. Death, illness. Until now, I believed in myself that I could have been, that I could have had the power to be a doctor, because I was strong enough to bear the other’s sorrow. I just had a denial of this. My eyes used to avoid scenes of sorrow. When sorrow knows at your relatives door, when cancer eats away a relative’s life, my eyes cannot avoid seeing sorrow. I had to hold back my tears, and keep on smiling. Listen to the other’s pain, share the pain. A mandatory step towards adulthood, understand how life is fundamentally unfair. Destiny looks like a Russian roulette. Thanks God, my grand parents in France and in Japan embody health…

Bonjour tristesse

Ce matin, j’ouvre le journal. Première page, au sommaire, je vois la photo de Maestro Rostropovitch. Je me dis, tiens, un concert du maestro à Tokyo ? En regardant de plus près, j’y vois la raison de la première de couv. Le maestro est décédé. Bonjour tristesse.
Je me souviens, il y a plus de trois ans, avoir déplacé des montagnes pour essayer de voir ce monsieur quand j’étais stagiaire vous-savez-où à Tokyo. C’était comme un jeu de piste, ma cheffe m’avait comme lancé un défi, un soir. « Tu as une petite heure pour me trouver où est Rostropovitch. Il joue tel jour à Tokyo, c’est tout ce que je sais. » La souris avait accepté le défi. En trente minutes, après avoir appelé les trois plus grandes salles de concert et les trois plus grands imprésarios au Japon, je tenais l’information. Maestro dépend de l’imprésario XXX (connu pour s’occuper assez régulièrement d’artistes russes, d’où une obédience plutôt communiste), joue dans la salle WWW à Tokyo, et séjourne à l’hôtel YYY de tel jour à tel jour. Je tenais à rencontrer ce monsieur. Fille de musiciens, on ne se refait pas. C’est avec bonheur que j’apprends que le Maestro souhaitait rencontrer ma cheffe pour un déjeuner de travail, mais qu’il avait une petite exigence : avoir une traductrice qui puisse parler Anglais, Français, et Japonais. Bizarrement, vous savez quoi, j’en connaissais pas beaucoup dans mon entourage professionnel qui aurait pu faire cela, donc, c’est la bouche en cœur que j’avais énoncé à ma cheffe la petite exigence du Maestro, qui me donnait un billet pour assister à l’entrevue. Malheureusement, le déjeuner fut annulé pour cause de concert privé impromptu à la cour impériale… La souris s’était cependant trituré les méninges… Et avait finalement réussi à avoir ce rendez vous dans le bureau de ma cheffe. Nous passerons sous silence l’annulation du dîner chez le grand chef, qui nous a valu, ma cheffe, son assistante et moi même, un des fou-rires les plus mémorables du service. Je ne savais pas qu’un grand chef puisse se comparer un instant avec un… paillasson. M’enfin, passons. L’entrevue, je l’ai eue. Je l’ai vu, le grand homme qui dégaina son violoncelle un certain jour de novembre 1989 pour célébrer la chute d’un certain mur… Je lui ai parlé, il m’a serré dans ses bras, avec toute la chaleur russe qui s’en suit. Je me souviens de ses yeux pétillants, de sa gentillesse, de ses blagues. Nous rions lorsque le Maestro joua à séduire ma cheffe, dans un style très « viens monte dans la datcha avec moi, que je te fasse découvrir ma Russie… Appelez moi Mislav !», ou lorsqu’il me regarda d’un air malicieux et déclara, « cette petite mignonne a un petit air de souris ». Je l’ai eue, la dédicace pour ma sœur, qui jouait un peu de violoncelle, sur la partition des suites de Bach pour violoncelle, pour qu’un jour, elle arrête de les massacrer, nos oreilles avec. Un de mes meilleurs moments de stage. Voir une page de l’Histoire, de l’histoire de la musique. Moment de magie dans mon stage… J’avais même un jour entendu au loin, au téléphone, quand je parlais à l’imprésario, la musique du Maestro…
Maestro, merci d’être venu. Reposez en paix…

Mon séjour au Japon a été marqué par des événements tristes. Décès, maladie. Jusque là, je croyais au fond de moi que j’aurais pu, j’aurais eu la force d’être médecin, parce que j’étais suffisamment forte pour supporter la douleur des autres. Je viens d’en avoir le démenti. D’ordinaire, mon regard esquive les scènes de souffrance. Quand la douleur s’abat sur les proches, quand le cancer ronge la vie d’une proche, l’esquive n’est plus permise. Il fallait cependant larmes étouffer, et sourire afficher… Ecouter la douleur de l’autre, partager la souffrance. Un pas forcé vers l’âge adulte, comprendre que la vie est foncièrement injuste, que le destin ressemble étrangement parfois à une roulette russe. Remercier le bon dieu d’avoir des grands parents en France et au Japon qui sont en pleine forme…

My granny's garden, vol 2

Sunny day today, so, Irises start to blossom




Enoden

One of the oldest trams going around Kamakura shi to Enoshima. My mum used to take it to go to school. Cute but quite expensive, and slow...
Anyway, the spring customisation was cute. Once and again, my photographer skills were quite poor T_T

Saturday, April 28, 2007

Shibuya

I don't feel like I'm back home in Japan until... visiting the Hachiko in Shibuya. Done, 3 days before leaving...


An air of Okinawa in Kichijoji

Kichijoji is a "town-for-the-young"(catch me. That's not too far from campuses like... say, Waseda, Tokyo univ, so on and so forth). Many places to rest and have a good meal for a cheap price ^^ Came across this cute Okinawan food restaurant. To friends from Korea: don't you think something from the decoration reminds of Korea? ^^



Kichijoji

A few views from the Kichijoji temple, where I used to go in the summer, during my childhood, when there were summer festivals. My sis and I got some goldenfish and we would put them in the small pond in my uncle's garden. Memories of the past...








smells like the countryside?

ça ressemble à la campagne... et pourtant, c'est à Tokyo, dans le quartier de Kichijoji près de chez mon oncle!
Smells like the countryside... but, that's Tokyo, in Kichijoji district, nearby my uncle's!


Wednesday, April 25, 2007

affiches électorales...



Courtesy Segoleniste convaincue alias CS pour l'envoi du mail hehe

Tuesday, April 24, 2007

Pendant que la souris n'est pas là... When the mouse's out...




il s'en passe des choses à Seoul/there're events in Seoul...
http://www.hiseoulfest.org/eng/

je verrais la fin!

Monday, April 23, 2007

currently watching... full house

I'm currently enjoying Full House...
Good mini serie: good rhythm, good actors (I'm not a Rain Pi fan, hehe), good story (no car accident, ottoke?!)
To Carolyn, Kim, and Jess: there's a sculpture park (Jogak sculpture park), with sculptures made by artist Lee Il Ho (maybe it's the park Carolyn was thinking about. I asked Hochan -the cat bar owner- but he did not know such places in Seoul, and Incheon is pretty close from Seoul, so...). Could be a good "cultural" pretence to visit the park before going on pilgrimage to the Full House location, and to the seaside get a seaweed mask or something like that!
Well, will let you enjoy the info retrieved from the ministry of culture website ^^






Full House
One of the most popular TV miniseries released this summer in Korea was Full House, based on a popular comic book series. This fun miniseries shows us the difficulties that occur while living together, as well as the funny side of life. The lead actress in Full House, Song Hye-kyo, is coming off great success with her credits including Gaeul Donghwa (Autumn in My Heart) and All In. The lead actor, Rain (비 ) is one of Korea's hottest singers. From the onset, Full House has been praised for its fresh and saucy take on the love lives of four young people. Within the first three weeks of airing, audiences responded with a 30% increase in viewer ship. Most of the miniseries is set in a beachfront house in Incheon. This area has become a popular tourist spot for fans of the show.

[ Show Information ]
♥ Homepage : http://www.kbs.co.kr/drama/full
♥ Airing Time : Wednesday and Thursday every week on KBS2 at 9:50 p.m.( July 14 – September 2, 2004)
♥ Screenwriter :Min Hyo Jung
♥ Producer : Pyo Min Soo
♥ Actors : Song Hye-kyo (송혜교) / Rain (비) / Han Eun-jung (한은정) / Kim Sung-su (김성수)

• Synopsis


Han Ji-eun lives alone in the house that she inherits from her parents. Her parents named the property 'Full House.' She has two close friends who end up selling the house behind her back to Lee Young-jae. Through a series of incidents, the two make a contract to marry, so that Ji-eun can stay in the house that her parents built. Although not in love with each other when they marry, a love between them develops slowly over time. The feelings of love are constantly interrupted by Gang Hye- won, Young-jae's love interest for quite some time and by Yu Min-hyeok, a man that Han ji -eun likes.





• The Cast



Han Ji-eun (Song Hye-kyo)
-Click here for more information on actress, Song Hye- Kyo

Living in the house that her parents left her, the tenacious Han Ji-eun is writing a novel for the internet. Through a series of events, she makes a contract to marry Lee Young-jae, eventually falling for him. She is bubbly, cute, and a stubborn, realist who is not daunted by new situations.




Lee Young-jae (Rain)
-Click here for more information on Jeong Ji-hoon, stage name: Rain

The straight talking actor is Asia's man of the moment. A strong sense of pride combined with a difficulty in expressing his true emotions results in many misunderstandings. In the beginning of the miniseries, he seems to be head over heals for Gang Hye-won; however, he eventually ends up falling for Han Ji-eun.




Yu Min-heok (Kim Sung-su)
-Click here for more information on Kim Sung-su

Working in management for a large media firm, Yu Min-heok is the ideal man to date. He is well mannered, a conversationalist, good looking and wealthy. He is kind-hearted, but at times can be cold and calculated. He cannot stand losing and will not give up until he has Ji- eun's love.




Gang Hye-won (Han Eun- jung)
-Click here for more information on actress, Han Eun-jung

Fashion designer Gang Hye-won has been friendly with Lee Young-jae and Yu Min- heok since childhood. Beautiful, accomplished and from a good family, she is every mans’ dream. She is very greedy when it comes to love. At first, she liked Min-heok, but later, after seeing Young-jae with another girl, she began to develop feelings for him.

[ Comic Book Series ]
The first book in a series of 16 was published in 1993 and quickly rose to the top, ranking number one in Korean comics. The series went on to gain equal popularity in Japan, China, Taiwan, and Hong Kong.









• Filming Locations
Full House was filmed in the Gwangyeok-si area of Incheon. Located near Incheon International Airport, it's a ten-minute boat ride from Sammok Harbor to this quiet, seashore getaway. Unlike other filming locations in Korea, this is an actual house. Made mostly of wood, this house, made especially for the miniseries, cost approximately one million US dollars to build. The beachfront property looks out onto open waters, with elegant views that could be used on any postcard. Many fans of the miniseries make a pilgrimage to this now famous home. Nearby sightseeing locations include Jogak (sculpture) Park on Modo Island; a bridge connects these two islands.


[ Full House Photo Gallery ]

Outer View Beach View

Living Room 2nd Floor Hall Area Han Ji-eun's Desk in Living Room


Han Ji-eun's Bedroom Lee Young-jae's Bedroom

Living Room Bathroom Han Ji-eun's Bicycle





[ Fun Photos ]









[ Watch Episodes of Full House ]





Members of KBS can watch episodes online for free. Registration can be done in English, but the Full House page is in Korean. The following directions will help you navigate the website:
1. Become a member → KBS (membership is free!)
2. After becoming a member of the KBS website, go to the following page!
3. The most recently aired episodes are at the top of the list!
4. Select either 56K or 300K (700k requires payment)

Sunday, April 22, 2007

sakuras, les derniers, à Tokyo




Pour les petites souris sages (moi, quoi ^^) il reste quelques cerisiers en fleur (ceux à pompons)...

For cute and obedient mice (like me ^^) still a few cherry blossoms left!

ksss ksss ksss





Moi aussi je ferais bien ce genre de tête. No comments...
Courtesy libé for the pic

Saturday, April 21, 2007

j'adore les quizz de libé

Avez-vous bien suivi cette campagne présidentielle ? Libération vous aide à tester vos connaissances.
QUOTIDIEN : samedi 21 avril 2007
4 réactions
Avez-vous bien suivi cette campagne présidentielle ? Libération vous aide à tester vos connaissances. Si vous avez moins de 10 bonnes réponses, révisez avant d'aller voter. Entre 10 et 20 réponses, c'est bien, vous votez en connaissance de cause. Sans fautes : avouez-le, vous êtes candidat !

Sur le même sujet
Le petit manuel du citoyen modèle
Couples : le vote de la rupture possible


1 Visitant un supermarché parisien, Ségolène Royal a dit :
a. Caissières de tous pays, unissez-vous !
b. Le salariat féminin, c'est le prolétariat d'aujourd'hui !
c. Patrons malins, femmes au turbin !
d. Caissière un jour, exploitée toujours !
2 Dans sa profession de foi accompagnant son bulletin de vote, Ségolène Royal promet notamment de :
a. Moderniser le dialogue social par le compromis gagnant-gagnant à la place de l'affrontement de tous contre tous.
b. Réhabiliter l'image de la femme pour plus d'équilibre dans les couples hétéro et homosexuels.
c. Augmenter par l'écoute et plus de confiance la capacité participative en vue d'associer les citoyens et tout le monde aux décisions qui vous concernent.
d. Etablir l'ordre juste grâce à la responsabilisation des parents et l'égalisation de chances des jeunes.
3 Pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il raté le concours d'entrée à Sciences Po ?
a. Parce que son père est hongrois et qu'en pleine guerre froide, il ne pouvait pas concourir.
b. Parce qu'il est arrivé en retard.
c. Parce qu'il est nul en anglais.
d. Parce qu'il est nul en gymnastique.
4 Toute compte fait, combien la France compte-t-elle de sous-marins ?
a. Un : le Clemenceau
b. Deux : le Clemenceau et le Charles-de-Gaulle
c. Trois : le Clemenceau , le Charles-de-Gaulle et le Raymond-Barre
d. Dix : 4 SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d'engins) et 6 SNA (sous-marins nucléaires d'attaque).
5 Jacques Chirac, qui n'a jamais habité que dans les palais nationaux, cherche un logement :
a. Entre la Goutte d'Or et Barbès
b. Entre les Invalides et le Champ de Mars
c. Entre Tulle et Egletons
d. Entre Marrakech et Taroudant.
6 En cas de victoire de Ségolène Royal, François Hollande a annoncé :
a. Qu'il irait vivre à l'Elysée avec Ségolène.
b. Que Ségolène irait vivre à l'Elysée et que lui resterait dans leur appartement de Boulogne.
c. Qu'ils resteraient tous les deux à Boulogne.
d. Que lui irait à Matignon et qu'elle resterait à Boulogne «pour garder les enfants».
7Lors de sa dernière conférence, Villepin a expliqué, solennel :
a. Je ne suis pas un homme d'investiture, je suis un homme de convictions.
b. Je ne suis pas un homme de congrès, je suis un homme de progrès.
c. Je ne suis pas un homme de demi-mesures, je suis un homme de passion.
d. Je ne suis pas un homme d'appareil, je suis un homme sans pareil.
8Le député PS qui a bruyamment claqué la porte de l'équipe de campagne de Ségolène Royal s'appelle :
a. Philippe Besson.
b. Patrick Besson.
c. Luc Besson.
d. Eric Besson.
9 «Je vais te casser la gueule, connard» : qui a dit cette phrase et à qui ?
a. Dominique de Villepin à George W. Bush.
b. Nicolas Sarkozy à Azouz Begag.
c. François Bayrou à Gilles de Robien.
d. François Hollande à Arnaud Montebourg.
10 Nicolas Sarkozy a multiplié les promesses de baisses d'impôts. Laquelle de ces promesses n'est pas de lui ?
a. Les heures supplémentaires seront exonérées de toutes charges sociales et fiscales.
b. Je réduirai l'impôt sur le revenu d'un tiers en cinq ans.
c. Vous pourrez déduire les intérêts de votre emprunt immobilier.
d. Je supprimerai les droits de donation et de succession.
11 Nicolas Sarkozy incline à penser :
a. Qu'on naît pédophile.
b. Qu'on naît musulman.
c. Qu'on naît de droite.
d. Qu'on naît petit.
12 Avant de se lancer dans la course à l'Elysée, José Bové s'est construit près de Millau une maison :
a. En pin et en liège.
b. En torchis.
c. En paille et en mousse végétale.
d. En verre et en lauze.
13 Arlette Laguiller a fait sa première campagne en 1974. A l'époque, elle travaillait :
a. Au Crédit lyonnais.
b. Au planning familial.
c. Au secrétariat particulier de l'Elysée.
d. A la Poste.
14 Olivier Besancenot répète à chaque meeting qu'avec son slogan «travailler plus pour gagner plus» , Nicolas Sarkozy veut faire des Français :
a. Des vaches à lait qui font le beurre du grand capital.
b. Des dindons surveillés par des poulets.
c. Des Kleenex et des citrons.
d. De la chair à profit.
15Jean-Saint Josse, lui même candidat en 2002 pour CPNT et aujourd'hui directeur de campagne de Frédéric Nihous, aime les formules imagées. Parlant de François Bayrou, il a dit :
a. C'est mon voisin, je le connais bien. Mais une palombe ne fait pas le salmis.
b. C'est mon voisin, je le connais bien. Mais il brasse tellement de vent qu'on pourrait en faire un ventilateur.
c. C'est mon voisin, je le connais bien. Il est comme l'ours slovène : c'est quand il sort de l'hibernation qu'il fait le plus de dégâts.
d. C'est mon voisin, je le connais bien. Avec son tracteur, il effraie le gibier.
16Où Cécile Duflot, porte-parole des Verts, a-t-elle tenu six meetings en faveur de Dominique Voynet :
a. Au café de la Gare.
b. Au Zénith de Besançon.
c. A Mayotte.
d. En Nouvelle-Calédonie.
17 José Bové a confié le tournage de son clip de campagne à :
a. Karl Zéro.
b. Al Gore.
c. Juliette Binoche.
d. Graeme Allwright.
18 Officiellement, Marie-George Buffet se présente comme :
a. La candidate du Parti communiste.
b. Sans étiquette.
c. La candidate des comités du non.
d. La candidate de la gauche populaire et antilibérale soutenue par le Parti communiste français et par des milliers d'élu-e-s.
19 «Je ne vous mentirai pas.» On trouve cette promesse dans la profession de foi de :
a. Philippe de Villiers
b. Nicolas Sarkozy
c. Frédéric Nihous
d. Gérard Schivardi
20 «Ma vision de la France est réaliste et humaine.» On lit cette définition dans le document de campagne de :
a. François Bayrou.
b. Dominique Voynet.
c. Olivier Besancenot.
d. Jean-Marie Le Pen.
21Qui termine sa profession de foi par ces quelques mots, écrits à la main : «Je vous confie ce grand choix, avec affection» ?
a. François Bayrou.
b. Arlette Laguiller.
c. Ségolène Royal.
d. José Bové.
22 «Stolz, Franzose zu sein» , ça veut dire «la fierté d'être français» en allemand. Où trouve-t-on cette phrase ?
a. C'est le titre d'un livre publié par Jean-Marie Le Pen à Munich en 1973.
b. C'est la réplique ironique de Dany Cohn-Bendit à la proposition de Nicolas Sarkozy de créer un ministère de l'Identité nationale.
c. C'est le slogan du document de campagne de Philippe de Villiers distribué en Alsace-Moselle.
d. C'est la dernière phrase du discours du général de Gaulle à Baden-Baden en 1968.
23 Dimanche dernier, le socialiste Michel Rocard a dîné avec :
a. Jacques Chirac, pour se souvenir du bon vieux temps de l'ENA.
b. Ségolène Royal, pour lui remettre un rapport sur l'informatique.
c. François Bayrou, pour soutenir sa proposition d'une alliance PS-UDF.
d. Monseigneur Vingt-Trois, archevêque de Paris, pour relancer le dialogue oecuménique.
24En Chine, Ségolène Royal a admiré l'efficacité de :
a. L'encadrement militaire de la jeunesse.
b. La justice commerciale.
c. La politique familiale.
d. La blanchisserie de son hôtel.
Les réponses
1­b, 2­a, 3­c, 4­d, 5­b, 6­b, 7­c, 8­d, 9­b, 10­b (c'était déjà la promesse de Chirac en 2002), 11­a, 12­c, 13­a, 14­c, 15­b, 16­c, 17­a, 18­d, 19­b, 20­d, 21­a, 22­c, 23­c, 24­b.

naver, daum, cyworld,minihompy and so on

I wanted to write this mini article since last month but did not really have time to… You know that I am not a fervent technophile, I would even say that I have a bad karma with all electronic tools, but, as soon as I get used to it, or that I like the design of the thing (think of these cute LG phones, LG laptops… damned!). As I have been observing Korea for a few months, I had to write a few lines on… the internet, of course!

Don’t expect anything particularly complex. Btw, for those who are interested in mobile com, technologies, and so on, please refer to my colleague Hanna’s serious blog (http://urban.blogs/seoul). Loads of barbaric expressions for the technosaurus I am (sorry, Hanna, I’m still stuck in the middle ages as you may know)? Well, for those of you who need a good outlook of the technology geopolitics in Korea…

As you may know, searching tools on the web, well, the most often used ones, in South Korea, are daum and naver. For unknown reasons, Google tries to settle down in Korea but daum and naver are stronger currently. Regarding explanations on the oligopolistic position of Daum and Naver, please refer to an article by Hanna on her blog. Currently, as my Korean is still very very poor, I just use naver.com because of the Korean-English dictionary and daum for the cheap flight ticket agency.

Well, let’s now move on to the next chapter : « mini hompy » by cyworld
If you are looking for a fun and interesting research dissertation, please refer to the forthcoming PhD thesis written by Miran Shin from UCL on the way people dress in real life and the way they customize their own avatars on mini hompy. A ethnographic part of Miran’s research consists in being nosy, looking in people’s cupboards. Must be great fun. Then, maybe because of a “professional pattern”, Miran likes looking in people’s bags and have a participative attitude towards the research by finding chocolate in my bags, and swallowing them hehe. Miran, that’s OK, seems you enjoyed the hebaragi chocolates!

So. Mini hompy. What’s that?
In the web.2 era…. Mmm, the beginning of this looks like a bad intro from a bad philosophy dissertation in high school, like ‘from times immemorial, Man used to blablabla’.
Well, since 2000, roughly speaking, as far as I know, Koreans often have a personal web page which was financed/launched by SK telecom (one of the big ones from the mobile operators’ oligopole). On this webpage, one can put personal info, pictures (no restrictions on quantity). Til then, nothing that would be different from a ringo, hi 5, or friendster, you’d say. But… the new thing with cyworld, is that it may have been an ancestor of Second life [you know, that parallel life on the web] [that’s only an idea, a hypothesis, so, if I’m wrong, you have the right and the duty to write bloody comments!]. So, cyworld enables you to create a parallel identity on the web, where you would have your avatar, who lives in a given environment. Of course, you need to dress up your avatar, customize its environment, done by buying clothes and furniture with a web currency specific to cyworld (that you still buy with non virtual money ^^). Well, that kind of investment is endless. My boss made us laugh when he told us that his daughter, settled in the States for a year, with his wife and son, had created a cyworld account/minihompy so that her dad may see her, and see that everything is OK, and now, she asks her dad to buy some cyworld currency to customize

You will be certainly be tempted to ask me the following question. So; little mouse, have you got your own cyworld mini hompy? My answer is: no. Not because I did not try, but because cyworld is only available for Koreans or those foreigners who have an Alien Registration Card (I don’t have it, that’s why I am in Japan these days). However, I have not resisted to the facebook sect. It’s really convenient, so few friends from France are in it. Actually, it’s a good way for me to keep in touch with my English speaking friends in Korea!

This light presentation on cyworld leads to my critical note on all that. Well, as you may know, the Internet should have been one of the spearheads of globalisation (and so on and so forth, I will spare you all the debates…). A means that made spatial and temporal frontiers old-fashioned (well, true when I am in an owl mode, chatting with French friends at 3 am… lol). South Korea claims to be the most web-networked country in the world. I shall admit this is quite useful. Just think of PC bangs open 24/7, the fact that I have managed to “free ride” on a wifi connection from the neighbourhood in Seoul, since the internet cable of my koshiwon room seems to be dead… What’s the drawback then? The will to territorialize, nationalise internet, that can be felt in a number of Korean policies. Just an example to illustrate that. So as to use a number of sites (i.e. KBS, MBC, SBS…), you have to register on their sites which means, of course, that you have to give them your civil identity (ID card number in Korea, or Alien registration ID). Needless to say that I get screwed up (well, if someone could register for me… so that I can have access to Full House, for free. Yes Rain Pi fans, Full House for free!) and I cannot have access to some webpages.

What’s wrong, then? It seemed that the Internet was the very instrument of information democratisation, one of the vectors of an epistemic community (one of my research interests for my PhD-to-be). Of course, I’m against nasty men than chase innocent young girls on the web. I do believe that on the Korean side, policies tend to make internet users more responsible. But… when it is a hurdle against freedom of thought which was the very
founding principle of the Internet… I feel awkward.

I’ll finish this article with an anecdote, showing the good sides of the internet.
So, in Januar, I was doing field (as we say in the research world) and I was doing some interviews among Japanese fans of Korean pop culture for my own records [maybe, for a forthcoming article on “tears and Korean dramas: the cathartic function of Korean dramas in the Japanese society”]
My fans are not that young, as you may know… (average: 60 years old)
So, I sometimes ask them how they access to information about their stars and so on. I was quite surprised to learn that a few of them would go to internet and computer classes so as to be able to surf on the web, seeking info about their sweeties, as well as sharing/creating info; that’s also why I have ideas such as the constitution of epistemic communities through the internet, and through pop culture (well, for those who feel allergic by hearing such words, sorry, that’s my PhD project). Pop culture enables these ladies to overcome their shyness, tie relationships, and overcome generational barriers often associated with technology (I had a few brief interesting conversations with my boss regarding this, as he also works on internet and its generational effects). The degree of involved technologies would not be an obstacle any more, and enable a generation of ladies to learn how to express what society would not have let them do. That’s it for today

Friday, April 20, 2007

naver, daum, cyworld, mini hompy...

Un petit post que j’avais envie d’écrire depuis un petit bout de temps. Vous savez que je ne suis pas une fervente technophile, je dirais même que j’ai un mauvais karma avec tout ce qui est électronique, mais bien sûr, une fois que je m’y habitue, ou que le design de la bestiole me plait (je pense à ces charmants téléphones LG et les ordis portables LG… damned !).
Donc, observant la Corée depuis quelques mois déjà, je me devais de vous pondre ce post sur… internet bien sûr !

Ne me demandez pas des trucs particulièrement complexes. D’ailleurs, pour tous ceux qui sont intéressés par la téléphonie mobile, les trucs techniques etc, je vous renvoie sur le blog sérieux tenu par ma collègue Hanna (http://urban.blogs/seoul). Tout pleins de termes barbares pour la technosaure que je suis (déso, Hanna…). Mais bon, pour ceux qui veulent un état des lieux de la géopolitique technologique en Corée…

Comme vous le savez peut être, les moteurs de recherche les plus utilisés en Corée du Sud sont daum et naver. Pour des raisons obscures Google tente de s’implanter, mais pour le moment, naver et daum sont plus fort. Pour les raisons de la position oligopolistique de naver et daum, justement, de mémoire, un article de Hanna sur son blog devrait vous aider. Pour le moment, mon niveau de coréen restant désespérément médiocre, je n’utilise naver.com pour son dictionnaire coréen-anglais vachement pratique (ils mettent même des gros mots, je fus choquée, lol) et daum pour le site d’achat de billets d’avion pas cher.

Maintenant, passons au chapitre mini hompy de cyworld.
Pour un travail de recherche marrant, attendez avec impatience la thèse de Miran Shin from UCL sur la façon dont les gens s’habillent dans la vraie vie et la façon dont ils customisent leurs avatars. Une partie ethnographique de la recherche de Miran consiste à fouiner dans les placards des détenteurs de mini hompy. Ça doit être funky ! (Du coup, par déformation professionnelle, Miran adore fouiner dans les sacs des autres et adopter une démarche participative, en dénichant vos chocolats et en les finissant, tiens ! Miran, kenchanayo, seemed you enjoyed my hebaragi chocolates).
Une mini hompy, kesako?
A l’heure du web.2…. mmmm, mon entrée en matière ressemble à ces intro de dissert médiocres en philo en terminale, du genre, « de tout temps, les hommes… »
Bref, depuis quelques années, je dirais même, à vue de nez, quelque chose comme il y a au moins 6 ans, les Coréens possèdent sur le web une page personnelle financée/lancée par SK télécom (un des gros opérateurs de l’oligopole de la téléphonie mobile). Le genre de page sur lesquelles vous mettez vos infos perso, vos photos (stockage illimité). Jusque là, rien qui change d’un ringo, hi5 ou friendster, me direz vous. Sauf que… la nouveauté chez cyworld, c’est que nous avons peut être ici un précurseur de Second Life [vous savez, ce mode de vie parallèle sur le web] [Ceci n’est qu’une idée, une hypothèse, donc si je me plante, vous avez le droit et le devoir de m’écrire des commentaires saignants]. Cyworld propose donc de se créer une identité parallèle sur le web, où vous avez un avatar, qui vit dans un environnement donné. Bien sûr, l’avatar, au début, il faut l’habiller et customiser son environnement, ce que vous faites en achetant des vêtements et du mobilier, avec une monnaie web (que vous achetez cependant avec des espèces sonnantes et trébuchantes). Bref ; le genre d’investissement infini. Mon chef nous avait sourire quand il nous racontait que sa fille, partie aux States avec sa femme et son fils pour un an, avait créé son mini hompy pour que son papa puisse voir que tout va bien pour sa fille, et que maintenant, elle demande à son papa d’acheter de la monnaie cyworld pour customiser son avatar…
La question qui risque bien sûr de me tomber dessus, c’est bien sûr : mais, petite souris, as tu ta propre mini hompy sur cyworld. La réponse est non, non pas que je n’ai pas tenté la chose, mais tout simplement parce que cyworld n’est ouvert qu’aux nationaux coréens et aux étrangers munis d’une alien registration card, ce que je n’ai pas (sinon, je ne serais pas au Japon en ce moment !). Par contre, j’ai bien sûr succombé à la secte facebook depuis belle lurette. C’est supra pratique, je ne le dirais jamais assez et peu de mes amis français s’y sont mis. Pour le moment, c’est un moyen efficace de rester en contact avec mes amis anglophones en Corée !

Cette explication anecdote sur cyworld me mène à ma petite touche critique sur tout ceci… Tout portait à croire que l’internet devait être l’un des fers de lance de la mondialisation (et blablabli et blablabla, je vous fais l’économie de toute la littérature afférente). Un instrument qui en tout cas rend obsolète frontières spatiales et temporelles (surtout quand je joue les ziboux à chatter avec mes amis français à 3h du mat ? lol). La Corée du Sud prétend être le pays le plus relié à internet. Je dois admettre que ça a ses côtés pratiques, les PC bangs ouverts 24/7, le fait que je parvienne à pirater le wifi de je ne sais qui depuis que le cable ethernet de mon cagibi seoulite semble avoir rendu l’âme… Où est le revers de la médaille ?? Je dirais tout simplement, dans la volonté de territorialiser/nationaliser internet, que l’on ressent dans les politiques menées ici en Corée. Un exemple tout simple pour illustrer. Pour l’utilisation de certains sites (je pense à KBS, SBS, MBC… au hasard), il faut vous enregistrer sur leur site ce qui suppose de leur laisser vos coordonnées civiles (le numéro d’identification en Corée, soit l’ID coréen, ou l’ID de l’Alien registration). Nul besoin de préciser que je me fais totalement avoir dans l’histoire (ainsi, si quelqu’un pouvait me faire une inscription web chez ces 3 chaines, pour que je puisse avoir accès à Full House pour nada… Oui, les rain/pi fans, Full house gratos !), et que je ne peux donc avoir accès à certaines pages internet…
Qu’est ce que cela me pose, comme problème ? Il me semblait que internet était par excellence l’instrument d’une démocratisation de l’information, un des vecteurs des communautés épistémiques (piste de recherche pour mon éventuel doctorat). Bien sûr, je suis contre les affreux messieurs qui vont chasser les jeunes filles innocentes sur le web. Je veux bien croire que la démarche côté coréen sert à responsabiliser les utilisateurs d’internet, mais quand ça devient vraiment une contrainte allant à l’encontre de l’esprit de liberté qui était le fondement d’internet… ça me laisse songeuse.
Je finis par une anecdote, qui montre les bienfaits du web.
Pour mémoire, je « faisais du terrain » (comme on dit dans le monde de la recherche) et faisais des entretiens auprès de fans japonais de culture pop coréenne pour mes propres archives [notamment, un prochain article sur « tears and Korean dramas : the cathartic function of Korean dramas in the Japanese society»]
Mes fans ne sont pas toutes jeunes, comme vous pouvez vous en douter (moyenne d’âge 60 ans…).
Donc, il m’arrive quand même parfois de poser la question des sources, des moyens d’alimenter la flamme etc, en gros, comment mes fans font pour en savoir plus sur leurs chéris coréens. A ma grande surprise, certaines dames n’hésitent pas à s’inscrire à des cours d’ordinateur et d’internet, pour se mettre à surfer sur le net à la recherche d’infos sur leurs sweeties, mais aussi à partager/créer de l’information, et c’est d’ailleurs ce qui me mène à me balader du côté d’idées telles que la constitution de communautés epistémiques via le net et via la culture pop (pour ceux à qui ce genre de termes donne des pustules, c’est normal, c’est une partie du projet de thèse…). Plus intéressant encore, la culture pop va permettre à ces dames de surmonter leur timidité, de nouer des relations sociales, et de surpasser les barrières générationnelles pourtant propre à la technologie (j’ai eu d’ailleurs quelques amorces de conversations intéressantes avec mon chef qui travaille aussi sur internet et les effets générationnels). Le degré de technicité ne serait plus un obstacle, et participe de l’épanouissement d’une génération de dames qui apprennent à exprimer ce que la société jusque là ne leur avait pas permis de faire.
Voili voilou pour aujourd’hui…

souris et les plantes (views from my garden)














private jokes, friends quote

micro post privé, enfin, seules les personnes concernées comprendront:

"Kochijan is the short word for Korea" (Euna Lee)

"Naver and Daum use algorythm, Google uses people. Therefore that's bad" (Hanna Cho. I think maybe it's the reverse. Sorry for my non techiness. I just remember the algo and the pipole stuff)

Media: a few thoughts

The French election and the media

I was quite astonished to see how much the Japanese press/TV cover the French presidential elections.
What shall I vote on Sun??
My sis got a heart attack when she was told not to vote socialists. To my rightist friends: don't worry, I still am a political leftish hehe


The media coverage on the Virginia attack

This is of course a terrible event. Could you please, media, explain me why one of the first news was about the Asian descent of the culprit? Would you have written a "White Caucasian American" if that were the case? I am sometimes angry about the way Koreans treat foreigners, but sometimes, so called multi cultural nations are not even better...

back in Japan

Hi all,
So, I arrived yesterday evening at Narita, did not know how I would get there alive (was too tired after the anthropological night in Chuncheon lol), thought I would die in the airplane (I do not recommend to have a cold when you travel on a plane: very very bad earaches...), but I'm there, fine!
I'm supposed to be back to conduct a tiny bit of research, we'll see.
For now, I'm just appreciating the Spring sceneries, the green forests around (remember, I left Seoul with its bare trees and cherry/magnolia blossoms). Shall admit that it's nice to be waken up by nightingales' singing voices (don't miss the kimchi smell from my neighbours' breakfasts in Seoul).
There's a pile of bad books to be read, books to be translated (my internet connection is my ombilical tie to the office... Very globalisation trend: I can work anytime, anywhere actually), tigers to flourish in my dreams (because of the translations). There are thousands of new places I have to see in Tokyo. Friends to meet. A few interviews shall be done, if I have time and luck. We'll see...
The bad side is, I feel I came back home at the wrong period of time, a grand uncle passing away, an grand auntie maybe suffering from cancer, but, that's part of life. Whenever I come back to Japan, I feel I am back home in some ways,and try to assess how much I grew up. Death and illnesses are unfortunately things that are part of life, making you grow up.
In the television chapter of my life in Japan; yes, I am readdicted to morning dramas, Spring Waltz is broadcasted in Japan and even my granny is fond of Daniel Henney (Pr Daniel Miller was telling me "by these few words, you reconcile me with Japan", when I told him that grannies were craving for Korean cuties. What would he say about my granny with eyes sparkling for Daniel Henney, then, though I should be -and I am- the one crushing on him?!).
Well that's it for today, it is chilly indeed in Japan, and it will not soothe my cold. I think I miss ondol for the very first time!

Revue de presse; Japon, corruption

Le Japon sous le choc après le meurtre du maire de Nagasaki
Abattu par un yakusa mardi, Itcho Ito était en guerre contre la pègre.
Par Michel TEMMAN
QUOTIDIEN : vendredi 20 avril 2007
Tokyo de notre correspondant.
1 réaction
«U n attentat contre la démocratie» selon les journaux. «Un acte criminel impardonnable», a réagi Shinzo Abe, le Premier ministre japonais. L'assassinat, mardi, du maire de Nagasaki, Itcho Ito (de son vrai nom Kazunaga Ito), 61 ans, suscite une vive émotion au Japon. Et de la colère. Son meurtrier, Tetsuya Shiroo, 59 ans, maîtrisé et arrêté sur les lieux du crime, est en effet un yakusa, un mafieux, numéro 2 d'un gang du Yamaguchi-gumi, premier syndicat du crime nippon.
Forte de 39 000 hommes (parmi les quelque 92 000 yakusas recensés), cette organisation criminelle a encore pignon sur rue, malgré l'adoption en 1992 de la « loi antigang». Ses milliers d'organisations parallèles et entreprises légales forment un cartel géré comme un empire industriel tirant ses revenus de magouilles immobilières, de rackets d'entreprises, de l'exploitation des industries du jeu, du sexe ou de la gestion de sociétés de crédit... Quiconque gêne son développement met sa vie en péril.
Pacifiste. Itcho Ito, lui, avait décidé de résister à l'emprise de la pègre. Le maire de Nagasaki était un homme très apprécié. Né deux semaines après l'explosion atomique à Nagasaki, le 9 août 1945, il était devenu un ardent pacifiste militant pour l'abolition des armes nucléaires. Hier, Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, a rendu hommage à cet «homme de paix».
Le Japon renouvelant ce dimanche ses conseils municipaux, Itcho Ito briguait un quatrième mandat, et, cette fois encore, il semblait assuré de l'emporter. Mardi, en fin d'après-midi, tout est allé très vite. A peine Itcho Ito venait-il de clore un discours face à une petite foule rassemblée devant son QG de campagne, que le gangster a surgi derrière lui, fusil en main, et tiré au moins deux coups de feu dans son dos. L'élu a été atteint. Deux balles ont transpercé son coeur. Transporté à l'hôpital dans un état désespéré, il a succombé dans la nuit de mardi à mercredi. Menacé depuis des années, le maire n'était entouré d'aucun garde du corps...
Rumeurs. L'assassinat a tout l'air d'un règlement de comptes. Dans une lettre envoyée dimanche dernier à la chaîne TV Asahi, le meurtrier aurait détaillé ses «rancoeurs» envers le maire. D'autres rumeurs, toutefois, depuis hier, font état de motivations plus politiques. Plusieurs fois, Itcho Ito avait en effet déclaré, publiquement, que des criminels de guerre ne devraient pas être honorés au mémorial de la guerre du sanctuaire de Yasukuni à Tokyo (où sont honorés quatorze criminels de guerre parmi les «morts pour la patrie» ) . Or, en 1990, l'ancien maire de Nagasaki, Hitoshi Motoshima, avait été la cible de Uyoku (l'extrême droite nippone) et blessé par balle pour avoir mis en cause les responsabilités de l'empereur Hirohito durant la Seconde Guerre mondiale. Il s'en était sorti par miracle.

revue de presse: art, Japon

Vous savez maintenant où ira la souris, prochainement...

Musée. Ouverture à Tokyo d'un espace entendant porter un oeil neuf sur la création.
Japon : la nouvelle tête de l'art
Par Michel TEMMAN
QUOTIDIEN : vendredi 20 avril 2007
Tokyo de notre correspondant
21_21 Design Sight Tokyo Midtown, 9-7-6 Akasaka, Minato-ku, Tokyo 107-0052. Tél. : (81-3) 3475-2121 www.2121design sight.jp/indexe.html (en anglais)
0 réaction
D'un côté, vous prenez un styliste japonais mondialement connu et vénéré. De l'autre, un architecte japonais non moins célèbre et adulé. Secouez ! Vous obtenez le 21_21 Design Sight, le nouvel espace design bâti au coeur du Tokyo Midtown, complexe flambant neuf élevé à deux pas de la station de métro Nogizaka et du fameux Roppongi Hills.
Conçu et produit en binôme par la star de la mode japonaise Issey Miyake et le pape de l'architecture nippone Tadao Ando ­ épaulés par un comité d'architectes et de créateurs ­, l'endroit est un ovni dédié à l'art contemporain. Le 21_21 Design Sight est le premier lieu fermé à Tokyo exclusivement voué au design (du design produit à l'outil fonctionnel, du mobilier intérieur à la mode). Un lieu unique, où Issey Miyake, styliste de mode et poète visionnaire (né en 1938 à Hiroshima, il compte parmi les survivants de la bombe atomique), entend impulser un mouvement autour de l'art et de la création, dans une société nippone devenue, selon lui, «uniquement focalisée sur la consommation».
«Opinions». «Le 21_21 Design Sight est le premier établissement où sera présenté et expliqué le processus de création», affirme Issey Miyake. Selon un membre de son équipe, «le nom "21_21 Design Sight" symbolise en anglais une vision plus que parfaite, résolument tournée vers l'avenir». Le centre pourrait être à l'image des méthodes chères à Issey Miyake, créateur et pédagogue, devenu plus actif encore après le lancement de sa ligne Pleats Please, dont les recherches portent aujourd'hui sur les matières et techniques d'élaboration des vêtements. «Ici, les gens pourront enfin regarder le monde à travers le seul design, explique-t-on au Design Sight. Il associera les opinions diverses et les idées de tous les intervenants impliqués dans le processus de création. Des designers et entreprises aux artisans, ingénieurs et, bien sûr, aux consommateurs.»
Sérénité. Depuis son inauguration fin mars, si tous les regards se tournent vers le 21_21 Design Sight, c'est aussi grâce à son cadre exceptionnel. Ceinturé de rangées d'arbres, le bâtiment, construit en béton vibré et très bas ­ ainsi l'a voulu Ando ­, dont le toit en tôle longiligne recouvre de larges verrières, est posé dans la verdure comme un origami anguleux. «Ce qui frappe dès qu'on arrive, c'est le cheminement imaginé par Tadao Ando, la façon dont on est amené à circuler sur le lieu. Le Design Sight est un lieu intime», remarque la designer Laur Meyrieux. Etablie à Tokyo, elle vient de concevoir le bel espace Restir, au coeur du Tokyo Midtown : deux niveaux d'espaces de vente, de salons VIP, de galeries et de salles d'expo, où Chanel dévoile ces jours-ci sa collection haute couture.
Le grand public peut déjà d'autant mieux s'imprégner du lieu que le 21_21 Design Sight a ouvert ses portes avant même qu'y soit inaugurée la première exposition («Chocolate», du designer Naoto Fukasawa, premier thème retenu). En avant-première, une exposition inaugurale retrace pour l'heure, jusqu'au 18 avril, les étapes de création et de construction du bâtiment. Elle présente en particulier une vidéo très originale du chorégraphe américain William Forsythe, consacrée au design choisi pour le lieu. Le 21_21 Design Sight accueillera deux expositions par an. Les thèmes seront choisis en alternance par Issey Miyake et les designers Naoto Fukasawa et Taku Satoh.
Les curieux viennent déjà nombreux à la découverte de ces 1 700 mètres carrés. Elevé sur deux niveaux, le bâtiment abrite deux salles d'exposition, dont une lovée en sous-sol, des galeries, une salle de vidéo et un espace de conférences. Hôte à chaque automne des Design Week et Design Tide (1), Tokyo est l'une des capitales les plus vivantes et audacieuses, peut-être la plus vibrante, du design contemporain. Parce que tous les styles créatifs s'épanouissent dans un Japon empire de l'objet, il était temps que Tokyo et ses milliers de créateurs aient enfin leur ruche. Tadao Ando qualifie à juste titre le 21_21 Design Sight de «visage du Japon». Peut-être parce que la sérénité des extérieurs tranche avec la dynamique de ses intérieurs.
(1) La Design Tide 2007 se tiendra du 31 octobre au 4 novembre sur le thème «Play». ww.designtide.jp/07/en/

Thursday, April 19, 2007

a wednesday in Chuncheon

So, Wednesday, willing or not, sick or healthy, I had to go to Chuncheon, for Pr Daniel Miller's conf on mobile com.
Well, did not regret the trip to Chuncheon.
The train from Seoul to Chuncheon was noisy as usual but, this time, the landscape was not too bad:)
Spring was there, obviously, or, it started to.
Many many flowers, sakuras, cows, on my way to Chuncheon

The conf itself was nice. Will write a more serious post on that soon
Anyway, learnt from Pr Miller what were the two main things an anthropologist has to know: to drink and to gossip. Maybe, I was born to be an anthropologist. Lol.

After the conf, my boss took us to a lovely veggie restaurant, and then to a German bar (ahhh good beer!). Pr Kim then left us, so, Pr Miller, Miran (his PhD student), Hanna and I went to two different places, the first one being pokchan machan, a traditional bar in a tent, where you drink soju for a cheap price, and a regular bar. The pokchan was really fun. Poor Hanna got her bag investigated (how can such a medium size bag contain so many things. Hanna, I'm a cool colleague, so I won't tell what was in ^^). Mine was hopefully totally packed with books (that happens once in a blue moon. My research associate status gives me the right to get 20 books for a month, so...). Pr Miller seems to be quite keen on my research projects and might be my PhD supervisor, if i do one.... we'll see

a night with an anthropologist

in Chuncheon









from Seoul to Chuncheon




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