Depuis mon retour du Japon j’ai passé quelques semaines un peu chargées niveau boulot. Un gros article à boucler (Representing the Hatred/Beloved Other: Taming and Institutionalisation process of the Otherness in commercials and entertainment programmes, the Japanese and Korean case). C’est fait. Il faut dire que mon chef était particulièrement present au bureau ces derniers temps avant son depart en vacances aux States. Tous les jours au bureau, arrivée à la fatidique heure où point l’envie d’une grosse sieste (pas besoin de dessin…) contre une fois par semaine habituellement. Ça rigole pas. Surtout qu’au bureau, les entrées et sorties se multiplient à cause de la mise en place d’un projet en Irak (création d’une bibliothèque pour enfant, peace-building project). Apparemment, au printemps, il va y avoir du mouvement côté départ en Irak. Ça joue à plouf plouf pour savoir qui va aller en mission. C’est clair que c’est déjà moins glam que la Thaïlande, le Vietnam ou les Philippines… Rassurez vous, je ne fais pas officiellement partie du staff de Asia’s Future Initiative, je ne fais que squatter leurs bureaux et leur budget alimentation… rien de plus, donc je ne fais pas partie du plouf plouf. Enfin, sagesse aidant, venant avec l’âge, je n’en sais pas plus sur ce projet, je trouve que jouer aux trois singes de Nikko (j’ai rien vu, j’ai rien entendu, j’ai rien dit) ça a du bon parfois.
Une fois que article bouclé, je m’étais dit, allez, un coup de vacances ?? Bon, bien sûr mon chef me laissait un mois pour préparer un article d’une quinzaine de pages sur la politisation des échanges culturels entre le Japon et la Corée du Sud d’un point de vue relations internationales, qui fleurait bon mon mémoire. Il se trouve qu’il s’agissait de préparer son intervention à Sc po en mars. Le malin… Bref, ça ne devait pas trop me tuer à la tache, juste me forcer à faire un tour à Chuncheon, prendre un ou deux bouquins.
Sauf que… pendant ce temps là, ma collègue Hanna s’est tout d’un coup retrouvée croulant sous le taf (la punition pour n’être pas venue bien souvent à nos merveilleux –ironie- cours de Bus’ Com’ le matin, bref, tout simplement, de ne pas avoir expérimenté ce qu’est le matin, à Gwangju ?). Voilà que notre chef lui laisse la relecture des manuscrits des fellows (dont le douloureux article sur « autoethnography of a blog », ou en gros le type analyse son propre blog. Me Me Me Miiii Miii Miiii. Voyez, quoi) ainsi que nos merveilleux –ironie- chefs d’œuvres. Plus la rédaction d’une intro. Ainsi que –oh joie oh bonheur- la relecture des données et la rédaction de l’article sur notre merveilleux –ironie- team project sur l’importation des programmes télévisés en Asie. J’avais trouvé étrange que chef ne me laisse pas sur la rédaction du dit article, puisque ça ressemblait pas mal à mes intérêts pour un éventuel doctorat (si Dieu le veut, si j’en ai le temps et l’envie), mais bon. Sur ce, Hanna, suffocant sous la charge de travail, m’a gentiment délégué une bonne partie de l’article. Sauf que, ce que je ne savais pas, c’est que nos charmantes données statistiques ne sont pas du tout du tout harmonisées selon les mêmes unités. Le tout sous excel. Vous savez combien je déteste (enfin, ceux qui m’ont connue en stage en tout cas) excel. Bref, retour case départ, reformatage itou. Parce que sinon, impossible de faire de jolis camemberts ou de dégager de nettes tendances… Heureusement, pour la partie théorique (le remplissage), nous sommes bons, des tas d’articles sur la question (American imperialism in the medias, the preference for local programmes in post-colonial context et blablabla). M’enfin, toujours est-il qu’il v me falloir flirter avec excel pendant quelques jours, avant de me mettre à l’article. Damned. Gives me pimples.
Bref, je sors du chômage…
Sunday, February 11, 2007
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