Ça y est, j’ai vu les premiers sakuras de mon existence, partout partout, même dans les coins les plus incongrus.
Ça a commencé vendredi, le soir, vers Yeouido, by night. J’ai vu quelques branches de cerisiers, dans la pénombre. Puis, samedi matin, encore des sakuras depuis le métro vers Sirrim, et vers Sindorim (dans un coin pas funky du tout, mais avec les cerisiers, ça a son charme !)
Que dire… Je suis tout simplement heureuse.
Ça fait quelque chose comme un quart de siècle que le sang qui coule dans mes veines me donnait envie de voir les cerisiers en fleurs en Asie (parce que, Dieu merci, des cerisiers, yen a place st Ferdinand à Paris, à deux pas de la maison). Les cerisiers en France n’avaient pas le même goût, si je puis dire.
Quand j’ai deviné mes premiers sakuras dans la pénombre, à un moment auquel je ne m’attendais pas (alors que ça doit faire trois semaines au bas mot que j’assaille mes collègues pour savoir quand les cerisiers…), ça m’a fait tout drôle. Je me suis sentie vraiment Japonaise, la scène parlait à mon cœur. J’ai du mal à trouver les mots.
Le lendemain matin, à Sindorim, la magie opérait toujours. Quelques touches de cerisiers dans la grisaille urbaine suffisaient à me rendre guillerette comme un jour de grosse neige. L’excitation avait aussi laissé place à l’apaisement, comme un « voir les cerisiers en fleurs et mourir » (parodie du voir Naples…).
La suite au prochain numéro, quand j’aurais vu les vrais cerisiers à Yeouido !
Sunday, April 08, 2007
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