Sunday, April 01, 2007

semaine infernale...

En résumé, la semaine passée pourrait s’intituler : enfer sur terre.

Tout d’abord, je constatais que bizarrement,
- mon nez et mes yeux me faisaient souffrir terriblement ; le stade « je ressemble à un lapin agora » n’est plus très loin. En attendant, le paquet de bouchoir est debedu bon beilleur abi…
- Les voitures à Seoul avaient bizarrement un côté un peu poussiéreux
- Les gens commencent à porter des masques
Conclusion : la pollution par les poussières chinoises est arrivée. Quesako ? Avec le printemps, les vents Ouest Est nous ramènent de charmants grains du désert, qui accrochent toute la pollution bien chimique de Chine (on aime l’industrialisation en Chine). Du coup, franchement, mes yeux n’ont jamais été dans un état plus déplorable, et l’aérius ne fait plus rien contre la réaction allergique. Bizarrement, ces derniers temps, le supermarché local a mis les kleenex en méga promo. Je crois que mes 6 packs énormes pour 5 dollars, je vais me les finir sans problème.

J’ai été une esclave du travail. Comprenez, enchaînée au bureau, jusqu’à pas d’heure (en gros, quand il fait bien bien noir). Passé des heures à persuader mes petits camarades à me rendre leurs fichus fichiers excels, à ne pas les étrangler quand ils me serinaient un « mais je l’ai déjà rendu à LLX, la responsable du projet…. Il y a deux mois… », non, ne pas les assomer d’un « LLX, ça fait trois mois que j’ai pas de nouvelles et que je me retrouve à gérer les fichiers excels pas harmonisés, les entretiens écrits dans un anglais très asiatique, et corriger quatre vingt fois les questions d’entretiens qu’elle a écrit (à deux pages, 20 fautes par pages grosso modo pour la grille d’entretien, reproduite en 80 exemplaires, la souris, chèvre qu’elle devient…) ». Bref, la crise de nerfs n’était vraiment pas loin. L’orage était tout perceptible. D’ailleurs, ma maman m’a gentiment envoyé un anti stress trop mimi (Nora qui joue du piano, voir plus bas).

Si on ajoute à mon boulot officiel mes petits boulots de cours particuliers (mon élève salvadorien en sixième au Lycée Français et mon Néo Zélandais pour les cours de français, celui-là me pond des perles qui me font grincer des dents, je vous pondrais le best of un de ces 4…), j’ai senti que j’allais devenir bientôt marxienne, ou marxiste (je fais fi des débats théoriques, et laissent le soin à mes potes sociologisants le soin de préciser le sens en commentaires notes de bas de page, haha ; paresse intellectuelle, la souris).
Bref, j’ai d’un coup compris la notion d’aliénation du corps et de l’âme au boulot…

Vendredi, c’était bizarre, yavait comme une tension au bureau… ça s’affairait dans tous les sens, l’imprimante n’a pas chômé, et des piles de paperasses s’entassaient à côté de moi. Six heures, tiens tiens, mon boss dans sa phase Dr Jekyll (costume et cravate, donc), débarque au bureau, constate d’ailleurs que son bureau est occupé depuis peu par un autre monsieur qui vient lui tous les jours, et file dare dare chez l’autre boss. La souris, elle paie pas de mine, avec ses cernes en veux tu en voilà, faut dire qu’elle a pas beaucoup dormi, que le travail de correction sur les mêmes grilles d’entretien avec des réponses quasiment identiques, c’est aliénant, que la veille, c’est à une heure du mat qu’elle dégage du bureau, en se disant, bon là il faut que je dorme… Et bizarrement, vers 18h30, ya quelques têtes qui me disent quelque chose, qui entrent, ça va dans la Seminar room, tiens tiens. Ma collègue me dit, oui, ce soir, on a une réunion sur Asia Peace Workshop (le projet de bibliothèque), il y a d’ailleurs des Irakiens parlant anglais qui viendront, si tu veux écouter. Pour une fois que des gens parlent en anglais, la souris reste, donc. Nos deux Irakiens s’avèrent être des membres du gouvernement irakien, bénéficiant d’une bourse d’un an pour étudier à KDI. En gros, une approche du quotidien des Irakiens, pas de révélation politique, et puis nos messiers à cravate n’ont pas trop posé de questions. En fait, il s’agissait des membres du Executive board de AFI… La souris a posé quand même ses questions impertinentes en fin de soirée, off micro. Réponses sincères, honnêtes, et personnalités tout à fait ouvertes et affables. Soirée donc enrichissante pour la souris. Quoique, si j’avions su, je serais venue autrement qu’en jeans…
Week end : pseudo sérieux, mes premières lectures de livres en coréen, mais surtout, beaucoup de repos pour mes pauvres neurones bien nazes…

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